SETE - Yves PIETRASANTA - FUTUR PRESIDENT de l'AGENCE REGIONALE DE LA BIODIVERSITE ?
Yves PIETRASANTA VERT D'HIER ..ET DE DEMAIN Rien n'est encore officiel mais Yves PIETRASANTA…
Yves PIETRASANTA VERT D'HIER ..ET DE DEMAIN |
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Rien n'est encore officiel mais Yves PIETRASANTA ne s'en cache plus: Il devrait être nommé à la tête de l'Agence Française pour la Biodiversité. L'annonce a été faite à l'occasion d'une conférence de presse à SETE où il présentait aux côtés du maire de Marseillan Yves MICHEL le programme VERT DEMAIN destiné à sensibiliser les habitants du bassin de Thau aux bonnes pratiques en terme de jardinage éco-responsable et économe en eau. Le président de la Communauté de Communes du Nord du Bassin de Thau, proche du gouvernement et de nombreux ministres a fait part des discussions en cours et de l'assurance qui lui avait été donnée : Il assurera un rôle majeur dans la destinée de cette future agence au niveau National et au niveau Régional à MONTPELLIER. La vocation de l’Agence française pour la biodiversité constitue en soi un projet de société. Elle sera bien sûr au service des politiques publiques de protection de la nature, mais aussi de la transition écologique. Elle doit contribuer à la recherche d’équilibre entre les flux économiques et les capacités des écosystèmes. La construction de cette agence est donc l’affaire de tous. C’est dans cet esprit qu’une mission de préfiguration a été lancée par Madame Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, fin octobre 2014. Adopté en première lecture à l’assemblée nationale le 24 mars 2015 et au Sénat le 26 février 2016, le projet de loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, entend renforcer et renouveler les politiques publiques en faveur de la biodiversité. Afin de faciliter et d’accélérer la mise en œuvre des actions, le projet de loi prévoit la création d’une agence française de la biodiversité fin 2015. Cette agence avait été annoncée en 2012 par le président de la république, François Hollande. Cette future agence doit ainsi répondre aux enjeux de protection et de valorisation de la biodiversité terrestre, aquatique et marine en France, que ce soit en métropole ou en outre-mer. Regroupant plusieurs structures nationales (Agence des aires marines protégées, Atelier technique des espaces naturels, Fédération nationale des parcs nationaux, Office national de l’eau et des milieux aquatiques), l’Agence française de la biodiversité va contribuer à la préservation, la gestion et la restauration de la biodiversité, au développement de la connaissance attachée à la biodiversité, à la gestion équilibrée et durable des eaux et enfin à la lutte contre la bio piraterie. Cet organisme national d’ « appui technique, scientifique et financier » à l’action publique doit permettre la mise en œuvre d’une politique de la biodiversité efficace et coordonnée avec l’ensemble des acteurs de la biodiversité terrestre, aquatique et marine – l’État et ses services déconcentrés, autres établissements publics, collectivités locales et leurs groupements, entreprises privées, associations, etc. Son action se fera dans le cadre de la stratégie nationale de la biodiversité. Afin d’organiser cette agence, Madame ROYAL a mis en place, le 29 octobre 2014, une mission de préfiguration pour conduire la concertation avec les acteurs et les professionnels de la biodiversité, et écouter les attentes du public. Ségolène Royal annonce la préfiguration de l'Agence française pour la biodiversité Les préfigurateurs nommés en octobre 2014 sont : Olivier Laroussinie, directeur de l’Agence des aires marines protégées ; Gilles Boeuf, Président du Muséum national d’Histoire naturelle ; Annabelle Jaeger, conseillère de la région Paca et Marie Legrand, co-rapporteure de la commission « Environnement » au conseil économique social et environnemental de Poitou-Charentes. En septembre 2015, l'équipe de préfiguration a été renforcée par la Ministre suite à la remise du premier rapport de préfiguration. Paul Michelet, directeur de l'Onema, Alain Neveü, secrétaire général adjoint développement durable de la COP 21, Loïc Laisné, adjoint au préfet maritime de l'Atlantique chargé de l'action de l'Etat en mer ont ainsi rejoint l'équipe de préfiguration. Le 29 février dernier la Ministre de l’Environnement, de l’Energie et de la Mer et la Secrétaire d’Etat à la biodiversité ont lancé la phase d’installation de l’AFB confiant son pilotage à Christophe Aubel.
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Yves PIETRASANTA est né le 19 août 1939 à Mèze (Hérault). Ingénieur chimiste, docteur d'état en sciences physiques, Yves Piétrasanta débute sa carrière politique en 1971 où il est conseiller municipal de Mèze (34) puis maire en 1977. Il renouvellera son mandat jusqu'en 2001 et partage son temps entres différentes fonctions politiques. Il est parallèlement élu conseiller général du canton de Mèze de 1972 à 2001, et est nommé vice-président délégué à l'environnement du Conseil général de l'Hérault jusqu'en mars 2001. Radical de gauche à sensibilité écologique, il fonde Génération écologie en 1990 avec, entres autres, Brice Lalonde et Jean-Louis Borloo. Le parti défend la cause écologiste et se place à gauche de l'échiquier politique. Mais dès 1993, face à l'échec de l'entente entre Génération écologie et Les Verts, le parti se réoriente vers la droite et se rapproche d'Édouard Balladur. Yves Piétrasanta quitte alors Génération écologie qu'il estime trop à droite et fonde le Parti écologiste dont il est le porte-parole jusqu'en 1997. Le 7 février 1998 il est élu président de la FEDEL, “Fédération des élus locaux pour une alternative écologiste, citoyenne et solidaire”, devenue aujourd'hui la Fédération des élus écologistes, organisation d'élus proche des Verts. Au niveau local, Yves Piétrasanta entre au Conseil régional du Languedoc-Roussillon en 1986, et est réélu jusqu'en 1998. Il est à nouveau réélu en 2004 sur la liste menée par Georges Frêche, qui lui confie la vice-présidence chargée du développement durable, de l'environnement, des énergies renouvelables, de la prévention des risques industriels. Sa collaboration avec George Frêche lui coûtera son exclusion du parti des Verts en juin 2008 pour non-respect de la décision du conseil national inter régional (CNIL) des Verts de se retirer des majorités présidées par George Frêche. Au même moment, celui-ci annonçait sa démission dans la presse. En 2011, il rejoint Génération écologie dont il est élu président le 11 avril. Le parti s'engage sur une nouvelle ligne politique, celle du développement durable. Il adopte également une position plus radicale suite à la signature de statuts avec Jean-Michel Bayet, président du Parti radical de gauche(PRG), qui met en place un “Pôle radical et écologiste”. Parallèlement à ces mandats électifs, Yves Pietrasanta se consacre à de nombreuses activités pour la défense de l'environnement. Il préside l'agence nationale de récupération et d'élimination des déchets (ANRED) et introduit notamment la collecte sélective en France. Il fonde ensuite l'Institut français de l'environnement (IFEN) dont le président de la République lui confie la présidence. Sur le plan régional, il met en œuvre de nombreuses actions en faveur des énergies renouvelables, de la protection de l'environnement et du rayonnement intellectuel de la région Languedoc-Roussillon. En juin 2010, Yves Piétrasanta est décoré de la légion d'honneur par l'ancien ministre de l'écologie Jean Louis Borloo, en présence de nombreuses personnalités politiques et associatives. Aujourd'hui, toujours vice-président de la région Languedoc-Roussillon à 73 ans, Yves Piétrasanta travaille avec une majorité de gauche. Il se déclare cependant “indépendant de tous” et ne veux pas se positionner sur l'échiquier politique. |