GILETS JAUNES - L'individu qui agresse les gendarmes est un ancien boxeur de haut niveau
Près de 50.000 personnes ont manifesté hier à travers la France pour «l’acte VIII»…
Près de 50.000 personnes ont manifesté hier à travers la France pour «l’acte VIII» de la mobilisation des «gilets jaunes» qui a parfois viré à l’affrontement avec les forces de l’ordre, suscitant l’indignation du chef de l’Etat.
Une séquence a été vue des milliers de fois sur les réseaux sociaux. Un “boxeur” au corps à corps avec un gendarme mobile qui le frappe à coups de poings sur les quais de Seine, alors que ce dernier tente de se protéger en utilisant son bouclier et il recule avec les autres membres des forces de l'ordre.
l'individu a été identifié Il s'agit d'un boxeur professionnel, champion de France poids lourds-légers à plusieurs reprises dans les années 2000, prénommé Christophe Dettinger.
L'individu de 1,92 m, à la carrure imposante, est fonctionnaire territorial dans une mairie de l'Essonne.
Surnommé le « Gitan de Massy », le boxeur professionnel francilien de 37 ans dispose d'un joli pedigree. Sacré champion de France des poids lourds-légers (90 kg) le 30 octobre 2007, il a conservé sa ceinture en 2008. Christophe Dettinger, qui a déposé les gants de boxe en 2013, peut se targuer d'avoir remporté 18 combats, pour seulement 4 défaites et un nul.
Jacky Trompesauce, qui l'a entraîné jusqu'à ses 31 ans, est surpris par le comportement de son ancien élève. « Je le reconnais sur les images mais pour moi, il a dû se passer quelque chose qui n'apparaît pas sur la vidéo. Christophe est un sportif de haut niveau, c'est un homme respectueux, ce n'est pas un voyou”
Le syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN) et le ministère de l'Intérieur n'ont pas hésité à dévoiler la photographie du sportif sur les réseaux sociaux.
Pour les autorités, il s'agit du combat de trop. « Pour un boxeur, vous ne respectez apparemment pas beaucoup de règles. Nous allons vous apprendre celles du Code pénal », a cinglé le SCPN sur Twitter.
S'il est reconnu coupable, il est passible d'une peine d'emprisonnement.
Un geste également condamné par la fédération française de boxe.