2 000 emplois créés par des fédérations sportives pour des jeunes des quartiers prioritaires
Le projet d’inclusion sociale par le sport réunit 7 grandes fédérations sportives. Leur objectif commun est de créer 2 000 emplois pour les jeunes issus des Quartiers Prioritaires de la Ville (QPV).
Inculquer des valeurs et générer des emplois
Le projet d’inclusion sociale par le sport rassemble les fédérations françaises de l’athlétisme, du tennis de table, de la boxe, du judo, du badminton, du basket-ball et les clubs omnisports. Au total, 17 000 clubs sportifs et plus de 3 millions de licenciés s’allient pour la bonne cause, autour d’une ambition commune : l’inclusion sur les territoires, la remobilisation ainsi que l’insertion professionnelle des jeunes. La crise sanitaire du Covid-19 a, en effet, révélé une forte augmentation du taux de chômage. Le sport sera est envisagé comme un outil d’intervention pour permettre aux jeunes d’accéder facilement à l’emploi. L’idée est de leur inculquer les grandes valeurs du sport.
Acquérir des compétences
Les jeunes résidants en Quartier Prioritaire de la Ville (QPV) pourront ainsi acquérir les compétences liées à la vie en entreprise : le sens du collectif, le respect des consignes, la détermination et l’effort. Les clubs identifiés sur les 15 territoires œuvreront ensemble dans le but d’éduquer et d’insérer les jeunes par l’intermédiaire du sport. Partenaires privés, partenaires du monde de l’emploi et Protection Judiciaire de la Jeunesse contribueront également à l’insertion des jeunes dans l’emploi. Par ailleurs, le projet prendra vie grâce au ministère de l’Emploi, au ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, au ministère de la Ville, aux collectivités, aux départements, aux régions, aux entreprises et aux acteurs associatifs.
Le levier « Ping Citoyen » de la Fédération Française de Tennis de Table
Initié par 7 fédérations sportives, le projet d’inclusion sociale par le sport permet d’insérer les jeunes issus de quartiers prioritaires dans l’emploi. « La FFTT souhaite devenir un acteur fort de la vie de la cité » annonce le président de la FFTT, Gilles Erb. L’engagement de la fédération se traduit par le levier « Ping Citoyen » qui se focalise sur l’initiation des jeunes à la vie en entreprise. Le numéro un de la FFTT confirme également que les clubs sont aussi des lieux d’éducation, de formation, et d’accès à des compétences éligibles sur le marché de l’emploi. À elle seule, cette fédération française compte 936 clubs localisés à moins de 7 minutes d’un quartier prioritaire de la ville.