SERIGNAN - Rencontre avec Stéphane Lambert, le vendredi 15 novembre à 18h30 à la médiathèque
Rencontre avec Stéphane Lambert, le vendredi 15 novembre à 18h30 à la médiathèque Samuel…
Rencontre avec Stéphane Lambert, le vendredi 15 novembre à 18h30 à la médiathèque Samuel Beckett de Sérignan.
Cet auteur belge, considéré comme une figure majeure des écrivains contemporains sur l'art, nous fait l'honneur de sa présence, interrompant sa résidence d'auteur, à la Villa Marguerite Yourcenar à Lille.
Site de l’auteur : www.stephanelambert.com.
Stéphane Lambert à Sérignan est l’invité d’honneur des rencontres littéraires qui rendent hommage à Samuel Beckett, disparu il y a 30 ans. La ligne de partage, entre les oeuvres poétiques du peintre Caspar David Friedrich et des écrivains Samuel Beckett et Stéphane Lambert, passe entre ce que les uns et les autres s’efforcent de dire et de faire entendre.
A l’occasion de cette rencontre, l’auteur parlera d’Avant Godot, son essai paru chez Arléa en 2016.
Stéphane Lambert. Tombe de l’écrivain Samuel Beckett
« L’art n’est, ni ne doit être, une simple question d’habilité (…). Il est à proprement parler, le langage de notre sensibilité. » C.D Friedrich.
A partir de ses autres livres sur des artistes (Rothko, Staël, Monet, Goya), Stéphane Lambert s’exprimera sur son propre rapport à la création. L’image y occupe une place privilégiée. A travers elle, l’auteur explore son expérience intérieure et ravive sa propre volonté d’être.
La rencontre sera l’occasion de lectures et suivie d’une séance de dédicaces.
Site de l’auteur : https://www.stephanelambert.com/
LIVRES SUR L’ART
« [Stéphane Lambert est l’une des] figures contemporaines majeures de la liaison de l’oeuvre à l’image. » Johan Faerber, Diacritik
« Un vrai talent que je salue. » Pierre Bergé
Avant Godot (Arléa, 2016)
Essai littéraire sur le lien entre Samuel Beckett et la peinture de Caspar David Friedrich
Prix Roland de Jouvenel de l’Académie Française 2017
« Tout ce qui concerne Beckett m’intéresse au plus haut point et ce livre m’a passionné. »
Charles Juliet
« Un livre superbe [qui] m’a beaucoup ému. »
Edouard Louis
« A fascinating type of mise-en-abyme. »
Dan Gunn, Times Literary Supplement
« Un magnifique récit, à lire d’urgence ! »
La Libre Belgique, supplément Arts de la scène
« Avec Avant Godot, Stéphane Lambert réussit le tour de force d’appréhender de l’intérieur l’« Everest » beckettien, en poussant des portes qu’aucun exégète n’avait franchies. »
Véronique Bergen, La Nouvelle Quinzaine littéraire
« Un livre passionnant. »
François Poirié, ArtPress
« Consolons-nous en lisant l’essai que Stéphane Lambert consacre à l’auteur d’En attendant Godot. Chose remarquable en cet hiver de détresse, l’ouvrage de Stéphane Lambert est bon. Si l’on pense aux milliers d’ouvrages dont Beckett a été la victime, c’est un miracle. »
Michel Crépu, blog de la NRF
« Quant au fameux tableau de Caspar David Friedrich Deux hommes contemplant la lune (Zwei Männer in Betrachtung des Mondes), dont Beckett a confié qu’il était à la source de Godot longtemps après l’avoir vu à la Galerie Neue Meister à Dresde en 1936, il faut se reporter […] à Avant Godot, subtile réflexion de Stéphane Lambert sur ce que cette rencontre a pu provoquer. […] En mettant le doigt sur ce détail, Stéphane Lambert fait surgir, avec une délicatesse qui a le bon goût d’éviter la dérive mystique, Vladimir et Estragon sur leur route de campagne avec arbre. »
Pierre Assouline, La République des Livres
« Stéphane Lambert interroge l’alchimie mystérieuse qui transformera le paysage romantique en chef-d’oeuvre théâtral. Il dresse au passage un émouvant portrait de Beckett à l’aube de la trentaine, tenaillé par le doute, hésitant à vivre et à devenir lui-même. »
Sophie Pujas, Le Point
« Stéphane Lambert réussit le pari de mener une quête presque aussi obstinée que celles de Beckett et de Friedrich. Si les créations des deux hommes ont traversé l’histoire, le texte de Lambert aura suscité le désir non seulement de relire l’un et de revoir l’autre mais d’apprendre à explorer l’insaisissable et braver le silence de la création. Les oeuvres d’art comme « des points de ralliement, de non-renoncement » : voici l’une des leçons de ce livre original et surprenant. »
Khalid Lyamlahy, Irish Journal of French Studies
« Il y a là une nouvelle manière d’approcher une oeuvre et son créateur, qui ne relève ni de la biographie stricte, scientifique ou non, ni de la fiction, mais qui participe des deux, innovant dans un genre particulier qu’il faut saluer. […] Il faut beaucoup d’intuition mais aussi une curiosité infinie pour pénétrer ainsi dans « la sphère d’un commun noyau » et beaucoup de poésie pour le dire. Il faut aussi pouvoir raconter, car il s’agit bien d’un récit, qui fait interagir l’entendement et le mystère et dont la chronologie s’inspire de l’enquête, de l’inconnu au connu. Nul doute que ce livre nous emmène, comme les oeuvres qui nous touchent, vers « un hors de soi libérateur ». »
Jeannine Paque, Le Carnet et les Instants
« Dans sa térébrante analyse de la transformation du Beckett désespéré de 1936 en l’auteur universellement applaudi de Fin de partie, Stéphane Lambert déploie tout ensemble une riche érudition et un « esprit de finesse » proprement pascalien. Il n’en faut pas moins pour entraîner le lecteur dans son cheminement à travers l’oeuvre de Friedrich comme dans le progressif accouchement de lui-même qui conduira Beckett au dépouillement scénique et verbal d’En attendant Godot. »
Jacques Franck, La Libre Belgique
« Avant Godot est un livre plus qu’écrit, c’est un livre vécu, à l’écriture fine et ressentie, et qui, de par sa lecture, ne demande qu’à l’être encore. »
L.B.K., Lexnews
« Après ses textes consacrés à Nicolas de Staël ou Mark Rothko, Stéphane Lambert tisse de subtiles correspondances entre la peinture et l’écriture, oscillant entre l’essai, la précision biographique et la modestie d’un lecteur passionné. Un portrait tout en finesse du cheminement philosophique et artistique de Beckett, du profond pouvoir de germination d’autres oeuvres et de leur capacité à éclairer la nuit d’une communauté de frères solitaires à travers les siècles. »
Valérie Nigdélian, Le Matricule des Anges
« Stéphane Lambert est parvenu à accoupler, dans sa dernière livraison, Avant Godot, deux esprits hétérogènes. A opérer avec maestria une symbiose créatrice improbable. »
Gilbert Salem, 24 Heures
« De livre en livre, Stéphane Lambert nourrit une quête existentielle qui le conduit auprès d’artistes tels que Mark Rothko, Nicolas de Staël et Samuel Beckett. Dans cette fréquentation intime, il noue un écheveau de correspondances, de concordances émotionnelles, de temps par-delà la temporalité. »
Veneranda Paladino, Dernières Nouvelles d’Alsace
« Un essai littéraire d’une puissance de langue et d’imagination sur la création artistique. » Dominiq Jenvrey, L’Emission de littérature
« Rarement livre aura fait un usage si adéquat de sa structure spatiale, et mis en oeuvre autant d’agencements de silences se heurtant et se répondant comme les volets d’un éventail démultiplié. »
Nathalie Georges-Lambrichs, revue Lacan Quotidien
L’Adieu au paysage : les Nymphéas de Claude Monet (éditions de la Différence, 2008)
«Aussi intelligent que sensible.»
J.B. Pontalis
«Devant les « véritables poèmes chromatiques » que sont les toiles testamentaires de Monet qui y sont exposées, [Stéphane Lambert] fut comme saisi de vertige. Il en tira par la suite une méditation nourrie d’informations mais surtout empreinte de sa sensibilité poétique.»
Jacques Franck, La Libre Belgique
«Le très beau texte de Stéphane Lambert rend hommage aux Nymphéas de Claude Monet ; entraînant le lecteur au fil d’une méditation poétique, il questionne une oeuvre qui, en se projetant dans un au-delà de la peinture paysagiste, devient un laboratoire de la modernité et ouvre le chemin vers l’abstraction.»
Galeries Nationales du Grand Palais
«Cet ouvrage restitue de l’intérieur l’approche de l’artiste et son apparente opposition à l’avant-garde des années 1920. A travers une prose aux frontières de la poésie, l’auteur nous emmène dans un voyage intime avec Monet et permet ainsi de retrouver le fil d’une création qui mobilisa le peintre les quarante dernières années de sa vie.»
Musée de l’Orangerie
«Un très beau texte de Stéphane Lambert rend sens et magie aux Nymphéas. Un cycle gigantesque qu’il habite d’une prose inspirée, souvent vibrante… Stéphane Lambert en réactive le trouble et le mystère…»
Danièle Gillemon, Le Soir
«Stéphane Lambert publie une longue méditation poétique sur l’oeuvre de Claude Monet, et en particulier sur les Nymphéas… Ce texte semble sourdre lui-même de l’oeuvre comme l’approche de la nature et de ses puissants secrets a pu sourdre sous les pinceaux du peintre. C’est qu’au fil des questions imposées par l’oeuvre, Lambert jette sur celle-ci, comme sur la vie même de son auteur, un regard intérieur susceptible d’éclairer l’unité et la quintessence
d’une vision artistique… On aura compris que le propos se situe à mille lieues d’une visite guidée, mais qu’il propose au lecteur de poser sur l’oeuvre, au-delà des pâmoisons de salon, un regard intime où il puisera ses propres illuminations.»
Ghislain Cotton, Le Vif/L’Express
«Pari tenu, L’Adieu au paysage est une troublante méditation autour des oeuvres presque « métaphysiques » de ce grand maître. Avec une sensibilité poétique peu commune, l’auteur nous fait voyager dans l’univers de ce peintre que la culture universelle a trop souvent réduit à un objet commun, une image décorative et rassurante. L’écriture de Stéphane Lambert, d’une grande sobriété, se met délicatement au service de la plasticité de l’ouvrage, riche d’illustrations nombreuses. Ainsi cette balade méditative nous invite à poser un regard nouveau sur le cheminement d’un peintre résolument moderne.»
Delphine Lambert, Le Carnet et les Instants
Mark Rothko : rêver de ne pas être (Les Impressions nouvelles, 2011 ; Arléa-poche, 2014)
«Dans le genre de l’essai d’art, Lambert offre une voix nouvelle. Une voix murmurée, sans sémiotique d’hier, sans théorie terrorisante ou bavardage de toujours. Une voix qui, fait plus rare qu’on ne croit dans ce domaine, ose la singularité.»
calmeblog
«… un bref essai lumineux sur Mark Rothko.»
Alain Favarger, La Liberté de Fribourg
«… d’admirables pages, intenses, rêveuses…»
Jacques Franck, La Libre Belgique
Trois étoiles dans Le Soir
«Pourquoi avoir besoin d’une oeuvre d’art pour trouver ses mots ? C’est le dilemme qui ensemence les livres de Stéphane Lambert, déjà reconnu pour la finesse avec laquelle le romancier et essayiste bruxellois s’est introduit dans le cycle gigantesque des Nymphéas… Après Claude Monet, c’est au tour de l’énigmatique Mark Rothko de servir une méditation nourrie de sensibilité poétique… Si tout a déjà été dit et écrit sur l’oeuvre de Rothko, l’audace de l’essayiste est de se mettre lui-même en scène pour réactiver le trouble et le mystère…»
Dominique Legrand, Le Soir
«Au fil des pages, l’auteur livre autant une recherche sur l’oeuvre et le peintre que sur les conséquences de son regard sur sa quête de poète.»
Guy Gilsoul, Le Vif/L’Express
«Lorsqu’il écrit sur un artiste, Stéphane Lambert raconte aussi une véritable aventure, la sienne : comment il a appréhendé l’oeuvre de cet artiste, comment il a rencontré l’homme qui l’a conçue, qui l’a produite… La visite à Houston est à cet égard un texte modèle…»
Jeannine Paque, Le Carnet et les Instants
«Stéphane Lambert a écrit un très beau livre sur Mark Rothko.»
Les Nouveaux Chemins de la Connaissance / France Culture
«Le choix de l’auteur d’entrer en empathie et en dialogue avec l’artiste […] permet d’accéder efficacement à une sensibilité créatrice manifestement à fleur de peau, une spiritualité d’une extrême lucidité qui donne à voir le fond obscur de l’Être.»
Pascal Chantier, L’oeil de Minerve
«Je recommanderai sans restriction la lecture de ce petit livre dédié à la peinture de Mark Rothko […] C’est un monument de réflexion et de poésie.»
Alain Gourhant, Images et Paroles
Nicolas de Staël, le vertige et la foi (Arléa, 2014 ; Arléa-poche, 2015)
« Vous vous êtes approché au plus près de mon père. Que peut-on faire de mieux dans la vie ? si ce n’est s’approcher au plus près de ceux qui vous touchent. »
Anne de Staël (fille aînée de Nicolas de Staël)
« [Votre livre] est une magnifique introspection du personnage et ce que vous soulevez tape la plupart du temps dans le mille. Il fallait ce livre pour y voir mieux encore. Il redonne tous les mouvements de cet être complexe et restitue son incroyable profondeur. »
Gustave de Staël (fils cadet de Nicolas de Staël)
« Stéphane Lambert redonne voix et vie au tempétueux Nicolas de Staël. Son livre tient avant tout de la variation poétique ou de la promenade inspirée… Comme dans Rothko, rêver de ne pas être […], Stéphane Lambert se montre attentif à l’insaisissable, à ce qui se dérobe et se défait… Il est au plus près de l’art obstinément magique du portrait – cette convocation douce et résolue d’une âme. »
Sophie Pujas, Art Press
« Dans un jeu de correspondances, de coïncidences troublantes et de semblants de rapprochements, Stéphane Lambert glisse dans la psyché affolée de l’un des géants de la peinture… revivifie une vie qui n’est que peinture… consigne les tourments de plus en plus inconciliables avec la vie ordinaire… Topographe sensible, l’auteur appréhende avec le peintre l’expérience d’un feu transparent… Palpitant. »
Veneranda Paladino, Dernières Nouvelles d’Alsace
« Passionnant. »
Jean-Marie Wynants, Cinquante degrés nord/Arte Belgique
« Une méditation très intense et très personnelle… Une térébrante dissection, dans une langue admirable, du couple vertige et foi dans la trajectoire de Staël. »
Jacques Franck, La Libre Belgique
« Un livre emportant et envoûtant. »
Paul Hermant, RTBF
« En douze chapitres clairs, précis et bien rythmés, Stéphane Lambert livre une approche fine des vertiges et des angoisses de cet écorché vif, pris par sa fièvre visionnaire, sa solitude et une tragique fragilité. »
Alain Favarger, La Liberté de Fribourg
« Magnifique essai biographique sur Nicolas de Staël. »
Bruno Thibault – University of Delaware, Nouvelles Etudes Francophones
« Stéphane Lambert signe avec cet ouvrage consacré à Nicolas de Staël, Le vertige et la foi, un livre fin, sensible et informé… Pour retracer et surtout appréhender dans toute sa sensibilité et profondeur la vie et l’oeuvre de cet aristocrate slave, […] orphelin et exilé à l’âge de huit ans, il fallait assurément un trait de plume sachant manier tant la couleur que les tons, l’intime et la lumière, les fulgurances, les vertiges et les gouffres. »
L.B.K., Lexnews
« Parmi les événements de 2014 qui célèbrent [l’]oeuvre fiévreuse et visionnaire [de Nicolas de Staël], on retiendra tout particulièrement le beau texte de Stéphane Lambert, Le vertige et la foi… Un petit livre intense et nerveux à l’image de son sujet… »
Thibaut Baladier, Vox Patrimonia
« Un livre étonnant. »
Emmanuel Couly, Le Républicain de l’Essonne
« Notre auteur peut bien dire qu’il n’est pas historien de l’art et se défendre, en tête de volume, d’avoir fait une biographie. Son entreprise, qui tient de l’essai et de la fiction, selon ses propres mots, tient là un atout majeur, car sa démarche lui permet de recréer comme un double celle du peintre, tant elle démontre combien l’oeuvre et son auteur tiennent ensemble, dans une relation qu’il tente au mieux d’approcher sinon de définir clairement. »
Jeannine Paque, Le Carnet et les Instants
« Stéphane Lambert parle de peinture en poète… avec une finesse intuitive qui va de pair avec un savoir sûr… Ce livre, bien plus qu’une glose de plus sur un artiste commenté, déjà, par divers spécialistes, marque la rencontre, « par-delà les eaux sombres », d’un écrivain personnellement très impliqué (certes érudit mais sans le moindre jargon) et d’un artiste dont l’engagement dans son oeuvre tenait, comme chez un Van Gogh, de la quête d’absolu, souvent au bord du gouffre… S’il y a de la fragilité dans ce livre, avec une exposition sensible rare dans le genre, c’est que Stéphane Lambert suit Nicolas de Staël jusqu’au bout de sa nuit, au bord extrême du « balcon fatal », quitte à revenir in extremis du côté de la vie où l’oeuvre de Nicolas de Staël nous rappelle que l’art, à sa façon, est plus fort que la mort. »
Jean-Louis Kuffer, blogs littéraires Passion de lire & Carnets de JLK
Visions de Goya. L’éclat dans le désastre (Arléa, 2019)
« Un essai passionnant. »
Auguste Schuliar, Libération
Coup de coeur du magazine Le Point
« De livre en livre, Stéphane Lambert explore ce qu’il en coûte de vouer sa vie à l’art. Côté créateur, bien sûr : il a ainsi consacré des ouvrages à Mark Rothko, Nicolas de Staël ou Samuel Beckett, trois aventuriers de l’absolu flirtant avec la détresse la plus cinglante. Mais côté esthète aussi, l’art fait figure d’aventure tour à tour périlleuse et salutaire. L’auteur signe ici un autoportrait en sourdine, dans lequel se reconnaîtront tous ceux pour qui l’art n’est pas anecdote, mais question existentielle cruciale. »
Sophie Pujas, Le Point
« Réflexions sur l’oeuvre noire de l’espagnol visionnaire avec un sens rarement atteint du style et de la profondeur. Quand un écrivain sait écrire sur la peinture. »
Thomas Morales, Causeur
« A l’école des peintres, [Stéphane Lambert] a cherché à donner à son écriture une forme qui ait la concentration du tableau. »
Jacques Franck, La Libre Belgique
« Artiste emphatique, écrivain qui ne conçoit l’oeuvre que comme réponse à un impératif interne, Stéphane Lambert est de ces créateurs pour qui l’art consiste à « faire de ce qui était censé nous abattre la matière première d’un grand réjouissement ». D’où l’importance qu’ont les vies d’artistes dans ses livres […] Comme souvent chez Lambert, le livre prend la forme d’un parcours, d’un voyage à travers une oeuvre professant l’inébranlable vitalité de la création face aux assauts des forces destructrices […] Cheminement intime dans ce que Baudelaire qualifiait de « cauchemar plein de choses inconnues », ce livre est aussi une réflexion-méditation autour de la création. En faisant interagir sa personnalité profonde et ce qui l’interroge devant ses visions, c’est l’origine de l’acte créateur et la façon dont l’oeuvre s’accomplit en se détachant des intentions de son auteur que cherche à cerner Stéphane Lambert. »
Richard Blin, Le Matricule des Anges
« Ce n’est pas un essai sur Goya. Ou alors, c’en est un dans le sens où Montaigne parlait d’essai : le fruit et le récit d’une expérience. […] À travers ses textes sur Nicolas de Staël, Rothko, Monet (ou, autrement, avec ceux qu’il a consacrés à Beckett ou Melville), Lambert est-il en train d’inventer un genre littéraire ? Ni autofiction ni histoire de l’art, il s’agirait, par l’écriture, de « prolonger [le] trouble » que la peinture suscite en lui et, ainsi, de s’acheminer vers le « point de ralliement avec l’autre » que constitue à ses yeux le tableau. […] c’est à nous ouvrir, par l’écriture, un chemin vers ce qui excède les images et les mots que travaille Stéphane Lambert. Profond et salutaire exercice d’émulation. »
Pierre Ahnne, Le nouveau blog littéraire de Pierre Ahnne
« L’art, pour l’écrivain, est cette expérience intime de la solitude d’un regard qui se pose sur la création d’un autre regard. Cette expérience esthétique singulière fonde ainsi une commune solitude, étrangère au monde du quotidien, dans une rencontre avec la vision d’un artiste, traversant le reflet de l’apparaître. […] Opposant le travail littéraire à la rigidité des règles et les genres littéraires repliés sur eux-mêmes — comme le montre sa critique du roman — Stéphane Lambert pose le « voir » comme préambule à l’écriture. […] Contre l’opinion largement partagée, il n’y a nul égoïsme de l’artiste pour qui le « je » n’est qu’instrument de mise à jour de l’essence de l’humain, dans un jeu de clair-obscur. Le « je »
autobiographique de l’écrivain trouve ici son correctif. Nullement une quête psychologique, le « je » de l’artiste est quête métaphysique de l’être… »
Maryse Emel, nonfiction.fr
« Une visite de vingt-sept oeuvres sensible et passionnante. »
Paule Martigny, Blog des Arts
« Voici un livre passionnant sur un artiste qui a marqué à jamais l’histoire de la peinture. » Que Tal Paris ?
« [Stéphane Lambert] partage avec les artistes ce qu’il y a de plus intime et de plus essentiel et s’efforce de rendre compte de la complexité de son ressenti. Même si le langage bute parfois contre ses limites, il ose, à l’instar des peintres, aller au-delà de ce qui résiste et grâce à la littérature cherche à inventer ses propres formes. C’est pourquoi ses écrits sur les peintres en particulier vont plus loin que la minutieuse observation et débordent l’image. […] Après Nicolas de Staël, le vertige et la foi, Rothko, rêver de ne pas être, Monet, impressions de l’étang […], Stéphane Lambert démontre une nouvelle fois comment il se dégage de toute pensée homologuée et complète un regard aigu avec ses émotions et sa parole. »
Jeannine Paque, Le Carnet et les Instants
« Pour Stéphane Lambert […], la peinture, plutôt que de décorer, montre l’envers, sinon l’enfer du décor et des corps. Elle donne forme à l’innommable et permet, au-delà de l’instant qu’elle éternise, d’exister en profondeur […] En bon fils prodigue de notre postmodernité, le visiteur s’arrête devant chaque tableau, comme devant les stations de la passion d’un crucifié du noir. »
Yves Leclair, revue Etudes
« Voyage au bout des nuits de Goya. Stéphane Lambert scrute et interroge les célèbres « peintures noires » du maître espagnol. »
Nicolas Crousse, Le Soir