La Maison commune : il n' y a pas photo !
«La Maison commune» désigne l'Hôtel-de Ville , patrimoine commun de toutes les bessanaises et…
«La Maison commune» désigne l’Hôtel-de Ville , patrimoine commun de toutes les bessanaises et de tous les bessanais. Construit en 1777, ce bel édifice de pierres blanches a été plusieurs re-aménagé et embelli au cours des quarante dernières années.
Malgré ces travaux et les nouvelles distributions intérieures du fait des acquisitions pour agrandissements, l’immeuble n’est plus assez fonctionnel. Nous devons y remédier.
L’agrandissement de la Mairie est prévu par l’équipe municipale actuelle.
L’opposition a voté les délibérations proposées jusqu’ici et participe aux commissions d’appels d’offres. Le groupe «Bessan en avant» a voté l’acquisition de l’ancienne maison Gaubert en vue de l’extension des locaux administratifs.
Toutefois, il est un projet que nous ne partageons pas car il est très discutable :
celui du plan de masse de la réalisation projetée avec ses conséquences sur l’aspect extérieur en façade et son insertion dans l’environnement du quartier.
Comparons le projet du Maire (cf croquis «projet Raluy») avec une variante née de la réflexion de Michel Sabatéry, celui qui a été son tout premier adjoint à la culture.
Il n’y a pas photo ! Le «projet Sabatéry» (cf croquis) allie l’esthétique au fonctionnel et présente d’indéniables atouts sur le «plan Raluy» :
• la maison Gaubert (acquise récemment) est mieux intégrée
• l’ensemble du bâtiment administratif dispose d’une meilleure configuration
• l’aménagement d’une placette devient possible
• les Arcades sont mises en valeur et une communication entre celles-ci et la possible placette peut être facilement réalisée par le percement de l’arcade actuellement obstruée.
• L’aménagement apporterait une plus-value de convivialité
• l’aménagement proposé par le «projet Sabatéry» permettrait d’adoucir l’angle entre la Mairie et la rue de l’Olivier, ce qui est important, du fait notamment de la future livraison de plusieurs nouveaux appartements au sein de l’hôtel Bérard, sis rue de l’Opéra.
Toutes ces raisons militent pour une meilleure prise en compte de ces éléments avant validation.
Nous ne doutons pas de la volonté de Monsieur le Maire d’en convenir et de discerner le bon choix pour le patrimoine et le bien-être des agents.
C’est de l’apport de sang neuf pour irriguer le coeur battant du centre-ville dont il est question.
Olivier Goudou,
Conseiller municipal