A Sète, la police municipale sera bientôt mieux lotie
Les policiers devraient emménager mi-décembre dans de nouveaux locaux, quartier Rive Sud Est, qui ont coûté près de 6 millions d’euros.
A part un petit écusson de la police nationale à peine visible, presque rien ne laisse deviner que la police municipale va emménager dans ce tout neuf et imposant bâtiment gris dans seulement quelques semaines, au milieu du parc immobilier de la Zone d’aménagement concerné (ZAC), construit sur une ancienne friche industrielle.
A l’intérieur, l’odeur des travaux et de la peinture neuve prend à plein nez, pendant que des ouvriers s’affairent à terminer les dernières finitions. La plupart des pièces sont encore vides, seuls quelques mobiliers ont été installés pour le moment.
Une superficie de 1 000 m²
“Nous étions dans des locaux qui étaient vétustes, la police municipale était installée sur le quai des Moulins depuis plus de vingt ans. Elle a fortement évolué depuis et elle avait besoin d’un outil qui puisse répondre à nos besoins professionnels”, explique Eric Peyriguey, directeur de la police municipale de la ville de Sète, qui espère pouvoir emménager avant la fin de l’année.
Entre 2016 et aujourd’hui, les policiers municipaux sont passés de 27 à 48 éléments. Sans compter les dix agents de surveillance de voie publique et les quinze opérateurs de vidéo protection, qui travaillent sept jours sur sept. Bientôt, cette équipe de près de 80 agents, dont vingt femmes, va pouvoir bénéficier des nouveaux locaux sur une superficie de 1000 mètres carrés. Un projet, entre la construction du bâtiment et l’équipement, qui coûte un peu moins de 6 millions d’euros. “Cela va nous changer de nos anciens locaux qui étaient d’anciens appartements… On avait par exemple dû mettre du placo dans le garage pour accueillir les assistants temporaires de policiers municipaux”, se rappelle M. Peyriguey.
Alors que le rez-de-chaussée est réservé aux locaux techniques et au garage pour les douze véhicules et les huit vélos électriques, l’accueil des habitants se fera au premier étage. Un accueil XXL pour répondre à la demande croissante. “Nous avons de plus en plus de monde car nous devons maintenant gérer la restitution des mises en fourrière, compétence qui était jusque là réservée au commissariat”, prend pour exemple M. Peyriguey. A l’arrière de l’accueil, une grande pièce sera réservée à stocker les objets trouvés, l’une des principales activités de la police municipale qui collecte environ 2000 objets par an.
Dojo, “armurerie high tech” et vidéosurveillance
Un peu plus loin, dans un espace sécurisé, d’autres équipements nouvelle génération sont en train d’être installés. “Nous avons un dojo pour les entraînements qui sont obligatoires dans notre profession. Nous aurons aussi une armurerie high tech, nous attendons le matériel qui doit nous être livré début décembre”, précise le patron de la police municipale. Ici seront stockés les pistolets semi-automatiques, les matraques télescopiques, les bombes lacrymogènes ou les flashballs.
Au deuxième étage, 24 immenses écrans sont en train d’être installés devant une grande table qui sert de moniteur de contrôle. C’est ici que trois opérateurs de vidéoprotection surveilleront H24 et 7 jours sur 7 les images des 129 caméras de la ville, sans compter les caméras des bâtiments publics ou les 150 des parkings. “Aujourd’hui c’est suffisant, nous avions dimensionné largement mais nous souhaitions pouvoir évoluer selon les besoins”, explique M. Peyriguey qui explique que dans cette salle sont aussi gérés les alarmes ou l’ouverture des bornes des rues de la ville. “La technologie prend de plus en plus de place dans notre métier mais c’est une véritable aide dans notre travail au quotidien”, précise le directeur de la police municipale.
Les informations pour moi sont très intéressantes puisque j’habite à Agde six mois par an. Merci.