Académie de Montpellier, une rentrée en or, dans un « esprit sportif et d’union »
Le travail, la répétition, la sérénité, une envie « d’esprit sportif et d'union », confie Sophie Béjean. C'est avec cette énergie et cette volonté de réussite que les 536 877 élèves et apprentis de l'académie de Montpellier sont attendus, inspirés par la même force de cohésion que celle mise en avant lors des Jeux olympiques.
Une rentrée sans ministre autre que démissionnaire qui laisse toute la lumière sur les athlètes de l’éducation nationale : les 49 626 personnels de l’Éducation nationale dans l’académie de Montpellier, dont 36 019 enseignants. Sophie Béjean, rectrice de la région académique Occitanie et de l’académie de Montpellier, a livré sa vision pour la rentrée scolaire 2024-2025, s’inspirant de l’élan des Jeux olympiques et Paralympiques Paris 2024. Elle met en avant un projet académique ambitieux pour 2024-2027, centré sur le bien-être des élèves et la qualité de vie professionnelle des personnels.
Garder l’énergie et l’esprit #JOParis2024 « une fête d’optimisme ! Je crois que c’est cet esprit sportif et d’union, dont nous avons envie aussi à l’école, nous en avons besoin et c’est ce qui nous a guidés, me semble-t-il, dans nos réunions de rentrée… Faire vivre l’héritage… pic.twitter.com/yEHI9bYxC6
— Hérault Tribune (@HeraultTribune) August 30, 2024
« L’épanouissement des élèves et la réduction des inégalités scolaires. » Sophie Béjean
« À l’heure où les Jeux olympiques et Paralympiques Paris 2024 montrent avec force leur pouvoir de cohésion autour de projets fédérateurs, notre rentrée s’inscrit dans cette dynamique, suivant les axes du projet académique 2024-2027 présenté en janvier dernier », déclare Sophie Béjean.
Ce projet se veut la « colonne vertébrale de la politique éducative et pédagogique » de l’académie pour les années à venir, pour répondre à « une double exigence : le bien-être des élèves, condition inhérente à leur réussite, et la qualité de vie professionnelle des personnels, gage du succès de leurs missions. » Dans un contexte marqué par des « inégalités de territoire », l’académie de Montpellier mise sur l’engagement de ses personnels pour « l’épanouissement des élèves et la réduction des inégalités scolaires ». La rectrice souligne la nécessité de soutenir cet engagement collectif. L’accent est également mis sur « l’affirmation des valeurs de l’École », la maîtrise des savoirs fondamentaux, et une coopération étroite avec « les familles, les collectivités et nos partenaires. »
Une pause numérique, retrouver le rythme des savoirs fondamentaux : 199 établissements volontaires
Pour cette rentrée 2024, en France l’expérimentation de la pause numérique au collège concernera plus de 50 000 élèves et 199 établissements mettront les smartphones sous clé. Il est question d’établissements volontaires, qui feront en sorte que l’interdiction de l’usage du portable prévue par la loi soit effective et totale sur l’intégralité du temps scolaire. Cette expérimentation a deux objectifs principaux : améliorer le climat scolaire, car l’utilisation des téléphones portables peut favoriser des comportements nuisibles, tels que le harcèlement en ligne ou la diffusion d’images violentes ; améliorer les résultats des élèves, car l’usage du téléphone a un impact significatif sur la concentration en classe et l’acquisition des connaissances. La généralisation de cette mesure pourrait intervenir dès le 1er janvier 2025.
Sophie Béjean rappelle que « cette initiative portée au niveau national par la ministre Nicole Belloubet vient de l’académie de Montpellier, puisque nous avions le lycée de Sommières qui a expérimenté l’année dernière la pause déconnectée. » Toute la dynamique pédagogique s’est reportée sur les interactions entre les jeunes, hors écrans. Dans l’académie, une douzaine d’établissements feront l’expérience.
Dans l’Hérault ce sera le collège Simone Veil à Montpellier et pour l’Aude 3 établissements : collège Jules Verne à Carcassonne, collège Jules Ferry à Narbonne et le collège Les Fontanilles à Castelnaudary. « Je sais que les choses ont été bien préparées, que les familles ont été sensibilisées et sondées aussi pour cette expérience », précise la rectrice de la région académique Occitanie et de l’académie de Montpellier