Affaire Aurélie Vaquier : l'ancien compagnon de la victime bientôt jugé
Le procureur de la République de Béziers Raphaël Balland a annoncé les derniers éléments concernant l'affaire de la disparition d'Aurélie Vaquier.
Photo d’illustration © Canva
Le 31 janvier 2023, une ordonnance de mise en accusation devant la cour d’assises de l’Hérault de l’ancien compagnon d’Aurélie Vaquier a été prise par le magistrat instructeur du tribunal judiciaire de Béziers en charge du dossier. Etant le compagnon de la victime au moment des faits, l’homme sera jugé pour homicide volontaire aggravé. La cour d’appel de Montpellier transmettra prochainement la date de son jugement.
La peine maximale ?
L’accusé risque la peine maximale de la réclusion à perpétuité dans cette affaire. Malgré les nombreux éléments à sa charge, il nie toute implication dans le décès d’Aurélie Vaquier. Ses nombreuses demandes de remise en liberté ont été rejetées.
Rappel des faits
Le mardi 23 février 2021, le compagnon d’Aurélie Vaquier avait averti la gendarmerie de Bédarieux de la disparition inquiétante de sa campagne, âgée de 38 ans et demeurant avec lui à Bédarieux. Soit quasiment un mois après la disparition de la jeune femme, qui datait du 28 janvier 2021, selon lui. La disparue aurait quitté le domicile conjugal sans aucun moyen de paiement ou de locomotion, emportant avec elle uniquement son téléphone portable et quelques vêtements.
Une enquête pour disparition inquiétante avait été immédiatement ouverte par le parquet de Béziers. La brigade de recherches de la compagnie de gendarmerie de Béziers s’était chargée de l’enquête, épaulée par la communauté de brigades de Bédarieux.
Le mercredi 7 avril 2021, le magistrat instructeur avait ordonné une nouvelle perquisition approfondie du domicile d’Aurélie Vaquier à Bédarieux, mobilisant d’importants moyens matériels et humains afin d’examiner en particulier la structure même du bâtiment. Un corps avait été retrouvé sous une dalle en béton.
L’autopsie du corps, réalisée le 8 avril par deux médecins légistes de l’institut médico-légal de Montpellier, avait permis de confirmer qu’il s’agissait du corps d’Aurélie Vaquier.