Affaire "le Grêlé" : les analyses ADN confirment qu’il s’agissait bien du tueur en série
L’ex-gendarme parisien retrouvé mort mercredi est bien le tueur en série "le Grêlé".
© portrait robot / Police nationale
Ce mercredi 29 septembre, un homme a été découvert mort dans son appartement du Grau-du-Roi. Dans une lettre, François V. avoue être le “Grêlé”, un tueur et violeur en série recherché depuis 35 ans.
Dans son écrit, le “Grêlé” se sentait recherché par la police et aurait évoqué des pulsions passées. Il se serait “repris en main“, affirmant n’avoir rien fait depuis 1997. Les aveux restent assez flous, n’ayant donné ni les noms de victimes ni les circonstances.
Une correspondance d’ADN
Le magistrat instructeur a demandé immédiatement une comparaison ADN. Le parquet de Paris à annoncé dans un communiqué que “la comparaison ADN, avait établi une correspondance entre le profil génétique retrouvé sur plusieurs scènes de crime et celui de l’homme décédé”.
Les crimes du “Grêlé”
“Le Grêlé” est suspecté d’avoir poignardé et violé Cécile Bloch (11 ans) en 1986, Gilles Politi (38 ans), Irmgard Mueller (20 ans) en 1987, Karine Leroy (19 ans) en 1994, et avoir commis six viols entre 1986 et 1994.
Une information judiciaire avait été ouverte pour “viols sur mineurs de 15 ans, assassinats, tentative d’homicides volontaires, vols avec arme, usage de fausse qualité et enlèvement et séquestration sur mineur de 15 ans”.