AFFICHES TGV : LOGIQUE VICTOIRE JUDICIAIRE POUR LA VILLE DE BÉZIERS
Le tribunal administratif de Montpellier vient de rejeter la requête en référé de plusieurs…
Le tribunal administratif de Montpellier vient de rejeter la requête en référé de plusieurs associations au sujet des affiches de la Ville de Béziers pour la défense du TGV Montpellier – Béziers – Perpignan.
Saisi par les associations Chiennes de garde, Les Effronté-e-s, Osez le féminisme, Le Collectif 13 droit des femmes et Mouvement citoyennes maintenant, le juge des référés a considéré que leur requête pour le retrait des affiches était infondée, n'a pas donné suite à leur demande de condamnation, y compris pécuniaire, et a donc prononcé une ordonnance de non-lieu à statuer.
Comme indiqué à maintes reprises, cette campagne d'affichage “polémique”, prévue dès le début pour ne rester en place que 48 heures, n'avait pas d'autre objectif que celui d'interpeller l’État et le grand public, et d'appeler à une mobilisation générale suite aux menaces pesant sur le projet, vieux de 30 ans, du TGV en Occitanie.
La Ville de Béziers se félicite de cette décision logique et tient à rappeler que l'unique scandale serait celui de l'abandon de ce projet vital pour le sud de la France.
Si l’État décidait en effet d'abandonner ou de repousser aux calendes grecques ce projet de “Ligne Grande Vitesse”, il ferait le choix du maintien d'un pays à deux vitesses, entre une France des métropoles connectées, bien desservies en transports et en services publics de qualité, et une France pour citoyens de seconde zone.
La France est riche de son histoire et de ses territoires. Malheureusement, si nous n'y prenons pas garde, nombre de territoires oubliés finiront par n'appartenir qu'au passé. Plus d'un Français sur deux y habitent. Ne les oubliez pas.