Agde : 28 mois de prison pour avoir tenté d'étrangler sa mère et sa compagne
Un Agathois sous l'emprise de l'alcool et particulièrement violent, qui avait agressé successivement sa mère, sa compagne et un voisin, a comparu devant le tribunal correctionnel de Béziers pour répondre de ses actes.
Photo d’illustration d’archives.
Il avait d’abord agressé sa mère
Cet individu de 23 ans avait déjà été condamné à 6 reprises entre 2017 et 2021, pour usage de stupéfiants et conduite en ayant fait usage de stupéfiants.
Le 7 juillet 2021, sous l’emprise de l’alcool, il avait d’abord tenté d’étrangler sa mère. Il avait été placé en garde à vue le 11 juillet 2021 par les militaires de la brigade de gendarmerie de Pézenas. Le parquet de Béziers l’avait convoqué et il devait être jugé par le tribunal correctionnel le 13 octobre 2021.
Il s’était déchaîné sur sa compagne et un voisin
Le 25 septembre, il avait brisé la vitre, extirpé de sa voiture, frappé à coups de pieds et de poings puis tenté d’étrangler sa compagne alors qu’elle tentait de s’enfuir, et asséné un coup de poing au visage d’un voisin qui avait tenté de s’interposer.
Interpellé par la police municipale d’Agde, le mis en cause présentait un taux de 0,91 milligrammes d’alcool par litre d’air expiré au moment de son placement en garde à vue par les policiers du commissariat d’Agde. Il avait ensuite affirmé ne plus se souvenir de son coup de colère. Ce qui n’était pas le cas de sa compagne, qui, examinée par un médecin, avait eu trois jours d’interruption de travail, et du voisin, qui avait eu une journée d’ITT.
Condamnation
Les nouveaux faits commis à l’encontre de sa compagne avaient entraîné la jonction des procédures par le parquet qui avait ordonné son défèrement le 27 septembre 2021. L’homme avait été placé en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention jusqu’à son procès du 29 septembre.
En comparution immédiate, le 29 septembre 2021, le tribunal correctionnel de Béziers a condamné cet homme à 2 ans d’emprisonnement avec maintien en détention pour menaces de mort et violences à l’encontre de sa mère, de sa compagne et du voisin. Un sursis de 4 mois a été révoqué par le tribunal correctionnel.
Une expertise psychiatrique ayant constaté des troubles de personnalité « borderline » accompagnés d’alcoolisme et de toxicomanie, la peine d’emprisonnement encourue a été réduite d’un tiers pour altération du discernement.
Un suivi socio-judiciaire a été ordonné. L’individu a l’obligation de travailler, de se soigner et il lui est interdit d’entrer en contact avec sa compagne et le voisin.