Montpellier : les villes anti-corrida candidates au titre de capitale européenne de la culture soutenues par la FLAC
La FLAC (Fédération des luttes pour l'abolition des corridas) a demandé aux villes candidates au titre de capitale de la culture 2028 de s'exprimer sur le sujet de la corrida.
Réprouver la tauromachie
Depuis 2015, l’inscription de la corrida à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel de la France a été abrogée par la justice administrative. La FLAC estime alors que les villes candidates au titre de capitale européenne de la culture ne devraient pas soutenir la tauromachie. Dans cette logique, la fédération a demandé aux maires des quatre villes candidates d’exprimer leur position quant à cette pratique.
La FLAC soutient Bourges
Le maire de Bourges, Yann Galut a affirmé “réprouver totalement la pratique de la corrida au-delà de la présence des enfants.” À savoir que la FLAC a publié une pétition visant à interdire l’accès des corridas aux enfants, afin de les protéger “contre les influences nocives”. En réponse à la prise de position de Yann Galut, la fédération a assuré “soutenir la candidature de la ville de Bourges” grâce à la force de ses 250 000 adhérents fédérés.
La FLAC est toujours en attente d’une réponse des maires des villes de Montpellier, Rouen et Clermont-Ferrand.
Tout d’abord la corrida fait partie de notre patrimoine culturel. Ensuite la ville de Bourges n’ayant jamais eu sur son territoire de Corrida nous pouvons nous demander à quel jeu démagogique participe la Flac…
Démocrates n’oubliez pas ce qu’écrivait l’aficionado et écrivain Albert Camus, membre du Club taurin de Paris :”La démocratie, ce n’est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité”.
Cette minorité culturelle – la Tauromachie – n’est pas celle qui opprime, qui mutile, des femmes, des enfants ou des hommes dans l’impossibilité de se défendre, au nom d’une tradition religieuse, ancestrale, historique…
L’UNESCO, dans sa Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, établit “la reconnaissance de l’égale dignité de toutes les cultures et le respect de celles-ci, y compris les cultures appartenant à des minorités et celles des peuples autochtones”, avec la SEULE LIMITE du respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales.