AGDE POLITIQUE - " Pour Agde, LaREM n'a encore rien décidé ! Par Christophe Euzet
Christophe Euzet Député de la 7ème circonscription de l’Hérault« POUR AGDE, LAREM N’A ENCORE…
Christophe Euzet Député de la 7ème circonscription de l’Hérault
« POUR AGDE, LAREM N’A ENCORE RIEN DECIDE ! »
La succession de déclarations contradictoires sème le trouble sur l’attitude de LaRem en Agde…
Les déclarations auxquelles vous faites références sont des prises de positions strictement personnelles et en aucun cas la position officielle de LaRem. Les propos de Monsieur Rey et de son cercle d’amis n’engagent que lui et ceux qui le suivent dans ses revirements permanents. Ceux d’Anissa Benyahi, même si son comité a travaillé en confiance avec nous de longue date, sont des propos qui illustrent une précipitation qui n’engage que son auteur et en rien notre mouvement ou moi-même : rien, absolument rien, n’a encore été décidé par le comité politique et la commission nationale d’investiture pour Agde…
Mais on reproche à votre mouvement d’être indécis…
Notre mouvement gère un agenda politique qui dépasse les ambitions personnelles des uns et des autres et qui ne se borne pas à commenter les petites phrases et les petites querelles sur Facebook. Nos décisions sont collectives et prennent en compte les situations, les programmes, les candidats et, par-dessus tout, l’intérêt des populations. De fait, les agendas s’organisent différemment selon les villes : à Sète, les décisions sont prises et ont été rendues publiques depuis longtemps. A Pézenas, elles sont tranchées sur le principe mais non encore rendues publiques afin de ne pas interférer avec l’actualité politique compliquée de la ville. En Agde, rien n’est encore fait.
Mais pourquoi ?
La priorité pour nous est que la ville soit gérée par une mairie avec laquelle nous pouvons travailler. Les relais financiers de l’Etat sont nombreux et nous, parlementaires, pouvons les dynamiser. Il serait désastreux pour les agathoises et les agathois que la ville tombe dans l’escarcelle de la droite extrême, car la coopération avec ses élus est absolument impossible. En d’autres termes, il n’y a pas de place, sur la scène politique agathoise actuelle, pour une candidature « de témoignage » : présenter une liste pour y présenter une liste n’aurait aucun sens, si ce n’est celui d’affaiblir les candidats qui sont pour nous des candidats fréquentables…
Justement, se pose alors la question du soutien…
En effet, à partir du moment où nous envisageons de ne pas présenter de liste, se pose la question du soutien que nous pouvons accorder à l’un ou l’autre des candidats. A ce jour, Gilles d’Etorre est un maire-candidat avec lequel nous avons travaillé convenablement depuis trois ans, mais qui a appelé à voter contre la liste Renaissance aux élections européennes du printemps dernier. En face de lui, Thierry Nadal, dont la candidature émerge, n’a jamais tenu de propos irrévérencieux à notre égard : cela étant, nous n’avons reçu, à l’heure où je vous parle, de demande de soutien direct ou indirect ni du premier, ni du second. Personne n’est donc en situation de nous convoquer pour une prise de position tranchée « à la va-vite » en fonction d’un agenda qui ne serait pas le nôtre.
Tout est clair pour vous dans ce cas ?
Absolument. Notre préoccupation majeure demeure : une victoire de l’extrême droite serait un désastre pour les agathois et tout le bassin de vie. Nous ne voulons en aucun cas y contribuer. Nous trancherons donc collectivement, le moment venu. Dans l’intérêt bien compris des agathoises et des agathois. C’est la plus grande preuve de considération que nous devons à nos électeurs qui demeurent, en toute hypothèse, propriétaires de leurs voix.