Agde / Sète : grève du 7 juin, forte mobilisation devant les Hôpitaux du bassin de Thau
La CGT des Hôpitaux du bassin de Thau appelait usagers et population à se joindre au mouvement de grève.
Ce 7 juin, la mobilisation était grande devant l’hôpital Saint Loup à Agde et aux urgences de Sète.
Le constat de la CGT est le suivant : “dans toute la France des services d’urgences ferment par manque de personnel soignant (médical et paramédical). Le personnel est maltraité et épuisé, la pénurie de postes, de lits, de médecins est partout. La population est en danger quand la porte d’entrée de l’hôpital est fermée.”
Les urgences fermées cet été ?
Les Hôpitaux du bassin de Thau ne sont pas épargnés avec des incertitudes sur le service des urgences. La direction des affaires médicales “dit que 30 % des postes d’urgentistes ne sont pas pourvus pour les mois de juillet et août. Mais au-delà des urgences c’est tout l’hôpital qui va mal !” explique le syndicat. Il rajoute : “c’est bien la destruction du service public hospitalier qui continue, par des politiques libérales visant à transformer un service public en entreprise productive de soin. La CGT n’accepte pas que la santé soit considérée comme une marchandise. Depuis des décennies, malgré les alertes des hospitaliers accompagnés par la CGT, le système hospitalier de santé n’est que chiffres et austérité. Nous sommes inquiets par les risques de fermetures des urgences aux HBT, une nuit ou plusieurs nuits, un jour ou plusieurs jours.”
Les demandes de la CGT
La CGT réclame un “accès aux soins identique pour toutes et tous sur tout le territoire“. Pour la CGT, il faut de toute urgence des mesures d’ampleur :
- L’arrêt des fermetures de services d’urgence, et réouverture de ceux déjà fermés
- Des mesures salariales pour fidéliser les médecins
- Pour l’augmentation des salaires par le dégel du point d’indice
- Pour titulariser les contractuels dès l’embauche
- Pour augmenter les effectifs et remplacer toutes les absences, 100 000 recrutements au niveau national pour l’hôpital
- Pour l’augmentation du nombre de places dans les centres de formation et dans les facultés de médecine avec des contrats d’étude et des prés affectations en partant des besoins
- L’abrogation de Parcours sup
- La réintégration des personnels suspendus