Agde : un écrivain au collège Paul-Emile Victor
Le 20 janvier dernier, l'écrivain Jean-Luc Marcastel a rencontré les élèves de la classe 6è6.
Jeudi 20 janvier, le collège Paul-Emile Victor a accueilli Jean-Luc Marcastel, auteur originaire d’Aurillac, pour son livre Libertalia, qui figure dans la sélection du prix littéraire des Incorruptibles. La classe de 6e6 participant à ce prix a rencontré pendant deux heures l’écrivain, en présence de Mme Dandoy, professeur de français et de Mme Nguyen, professeur documentaliste.
Un échange préparé par les élèves
Les élèves avaient préparé cette rencontre depuis quelques mois durant leurs cours de français en classe et au CDI. Ils ont pu poser de nombreuses questions à Jean-Luc Marcastel, notamment sur son livre Libertalia et sur le métier d’écrivain. Ils lui ont également présenté leurs réalisations parmi lesquelles des biographies, des propositions d’autres premières de couverture et d’autres titres, des illustrations de personnages, de bateaux ainsi que de la savane africaine, un relevé des mots italiens présents dans le récit ou encore un exposé sur le commerce triangulaire et l’esclavage. Les élèves ont aussi fait de la lecture expressive (extraits du livre lus à plusieurs avec la bonne intonation) et présenté à l’auteur des boîtes contenant plusieurs objets en lien avec l’histoire, sorte de “musée imaginaire“.
L’histoire de Libertalia
Libertalia, roman historique mais aussi fantastique avec la magie africaine, dont l’histoire se passe à Nantes en 1739, a fait réfléchir les élèves et leur a permis de mieux comprendre le commerce triangulaire et le rôle de la France dans l’esclavage. Jean-Luc Marcastel étant anciennement professeur d’histoire géographie avant de devenir écrivain professionnel, on retrouve naturellement une dimension historique dans ses ouvrages. Comme il l’a dit aux élèves, il écrit pour “transmettre un certain nombre de valeurs et faire comprendre aux gens à travers une histoire” des thèmes importants comme les droits de l’homme ou la Shoah, présents dans son précédent roman Le retour de la bête. La quatrième de couverture de Libertalia indique d’ailleurs que ce roman est une “aventure émouvante, qui nous rappelle la fragilité des valeurs que nous considérons aujourd’hui comme universelles“.
Des échanges autour de la création d’un livre
Au cours de la rencontre, Jean-Luc Marcastel a expliqué aux élèves les étapes de la création d’un livre, ses conditions d’écriture, ses sources d’inspiration et son parcours : il a commencé à écrire à l’âge de 9 ans, avant d’écrire son premier ouvrage vers 17 ans et a maintenant plus d’une quarantaine de romans à son actif. Il a encouragé les élèves à oser écrire, tout le monde étant capable de pouvoir le faire.
Pour finir, Jean-Luc Marcastel a présenté quelques-uns de ses livres ainsi que le manuscrit et le tapuscrit de son premier roman, sorti en 2003 : Louis le Galoup qui a connu un certain succès et deviendra une série de 5 tomes. L’auteur s’est ensuite prêté à l’exercice très attendu de tous : la dédicace d’ouvrages, à la plume en utilisant la calligraphie gothique, sous le regard admiratif des élèves, dont certains ont demandé une deuxième dédicace tant la calligraphie était belle.