Agression du maire de Grabels : un appel à l'unité républicaine

Selon ses déclarations, cette attaque proviendrait « de l’extrême droite raciste et xénophobe. » Le maire affirme : « mon seul tort est d’avoir défendu le principe humaniste d’un accueil digne des réfugiés pour qu’ils puissent survivre et être traités en fonction des lois en vigueur dans notre pays. »

René Revol a rapidement et spontanément été soutenu par un grand nombre de personnalités politiques comme le sénateur de l’Hérault Jean-Pierre Grand, ou encore Michaël Delafosse, maire et président de la métropole de Montpellier.

Dans une lettre adressée à ses collègues maires et élus de la République, René Revol a rappelé la chronologie de cette affaire. Il a indiqué avoir reçu des insultes et des menaces de mort au cours de l’été, avant d’être agressé samedi dernier dans les rues de Montpellier. Le maire de Grabels attribue cette agression à des individus de l’extrême droite.

Pour montrer son attachement aux principes républicains et humanistes, René Revol a appelé à un rassemblement républicain à Grabels. Ce rassemblement est prévu pour le samedi 30 septembre à 17 heures, place de la fontaine, derrière l’église dans le centre du village. Le cortège se dirigera ensuite de manière pacifique jusqu’à la place Jean-Jaurès, au pied de la Maison commune.

Le maire de Grabels a également indiqué avoir reçu de nombreux messages de soutien suite à son agression. Il a remercié ceux qui l’ont soutenu et a exprimé sa conviction dans la « force de [leur] fidélité commune aux valeurs humanistes ».

Michaël Delafosse a souligné dès le 24 septembre que : « face à cet acte inqualifiable de l’extrême-droite, tout doit être fait pour interpeller les auteurs. Rien ne justifie la violence, la République doit être d’une fermeté absolue face au racisme. »

De son côté, La France Insoumise invite à participer à la Marche de soutien à René Revol, maire de Grabels, contre les violences de l’extrême droite.