Après les moutons, il s'agit de compter les oiseaux et c'est pour la science
Deux fois par an fin janvier et fin mai, l'Observatoire des oiseaux des jardins, organise une opération nationale de comptage des oiseaux, avec l'aide des Français.es. La prochaine aura lieu les 25 et 26 janvier 2025.
Deux fois par an fin janvier et fin mai, l’Observatoire des oiseaux des jardins, organise une opération nationale de comptage des oiseaux, avec l’aide des Français.es. La prochaine aura lieu les 25 et 26 janvier 2025.
L’Observatoire des oiseaux des jardins existe depuis 2012. Sa création est issue d’une collaboration entre la Ligue de protection des oiseaux (LPO), le Muséum national d’Histoire naturelle et l’Office français de la biodiversité.
L’objectif du comptage que l’Observatoire organise est de suivre l’évolution du nombre de spécimen et des espèces observées selon les saison (hivernage ou reproduction). A l’échelle nationale, en janvier plus de 547 000 oiseaux avaient été comptabilisés grâce à la mobilisation de 17 033 observateurs.
Comment participer au comptage ces 25 et 26 janvier ?
Nul besoin d’être spécialiste ! Tout d’abord, il faut choisir un lieu d’observation près de chez soi : jardin, balcon, parc, en ville ou à la campagne. La LPO note que la période la plus propice est la fin de matinée ou le début d’après midi. C’est là que les oiseaux sont les plus actifs.
Il faudra compter une heure pour faire ses observations. Pour chaque espèce, il faudra compter le nombre d’individus maximum aperçus en simultané. Un guide d’aide est disponible pour aider les observateurs. Les données pourront ensuite être transmises sur le site oiseauxdesjardins.fr
347 espèce aviaires dans la région
Sur son site, la Ligue de protection des oiseaux dans l’Hérault indique : « Le Languedoc-Roussillon accueille 214 espèces d’oiseaux nicheurs (sur les 273 espèces nichant régulièrement en France, soit près de 80%) ainsi que 200 espèces hivernantes (sur les 246 répertoriées en France). Au total, ce sont 347 espèces qui peuvent être observées sur l’ensemble de la région. »
Une biodiversité permise par la position géographique du territoire et la grande diversité des milieux (mer, forêt, vignes, garrigue…).