Après “les turbulences de 2024”, la Chambre des notaires de l'Hérault rêve "de stabilité"
Le 30 janvier 2025, la Chambre des Notaires de l’Hérault a réuni des personnalités influentes du notariat, du droit et du monde politique pour sa traditionnelle cérémonie des vœux, portée par Laurent Vialla, président de la chambre.
Si le décor des contes de fées imprégnait l’événement, il servait avant tout à souligner la réalité économique et sociale complexe, avec pour message affiché et affirmé : “La vie n’est pas un conte de fées… mais avec un notaire, tout s’éclaire avec justice”.
État des lieux
Laurent Vialla a d’abord dressé un bilan de l’année 2024, marquée par “des difficultés économiques qui affectent toutes les entreprises, y compris nos offices”. La hausse des taux d’intérêt et le ralentissement du marché immobilier ont fortement impacté l’activité notariale, rappelle le président. Mais les obstacles économiques ne se limitaient pas à ce seul aspect, car “l’application des dernières réformes grève aussi les perspectives entrepreneuriales de tous les notaires”, explique-t-il.
Malgré ces difficultés, Laurent Vialla a souligné l’importance de ne pas céder au pessimisme et de continuer à espérer. “Nous ne sommes qu’au premier jour de cette année 2025, et sans rêver vivre dans un conte de fées, nous pouvons espérer nous éveiller dans un monde idéal où régnerait la stabilité politique, où une reprise économique frapperait à la porte”.
Et quand on demande au président de la Chambre si le thème du conte de fées ne serait pas à comprendre au sens de fantasme, il insiste : “Il faut que nous croyions en une amélioration, car elle viendra aussi de nos efforts collectifs. L’espoir repose dans la capacité de la profession à s’adapter et à se renouveler”.
Le grand rendez-vous 2025
Un autre moment clé de la soirée a été l’évocation du 121ᵉ Congrès des notaires, qui se tiendra à Montpellier en septembre 2025. Le thème, “Accompagner les tribus d’aujourd’hui”, fait référence aux profondes mutations des structures familiales et sociales.
Ce moment, le président de la Chambre le voit comme “essentiel” et “stratégique” : “C’est une organisation ayant pour unique objet de produire une réflexion intellectuelle d’intérêt général, issue de notre pratique, en contact quotidien avec nos concitoyens”.
Car au-delà de sa vocation rassembleuse, le Congrès permet de nourrir la réflexion des législateurs. : “C’est une organisation ayant pour unique objet de produire une réflexion intellectuelle d’intérêt général, issue de notre pratique, en contact quotidien avec nos concitoyens. Deux ans de travail bénévole à visée générale”.