Bassin de Thau : le Syndicat Mixte a reçu une délégation de scientifiques sur le sujet des eaux souterraines
Le SMBT et le BRGM, qui coordonne le programme Dem’Eaux, ont ainsi partagé ce point d'étape en vue d’enrichir ces programmes européens inter-régionaux.
(Crédit SMBT)
Cette délégation de scientifiques fait partie du projet européen SUDOE. Le projet SUDOE AQUIFER sur l’innovation dans la gestion des eaux souterraines a débuté fin 2020. Le principe est d’animer plusieurs territoires participant en proposant des sujets où des solutions innovantes sont mises en place pour améliorer la gestion des ressources en eau. C’est notamment le cas de l’Espagne, du Portugal ainsi que la France. Le BRGM, établissement public de recherche, et le pôle de compétitivité Aquavalley ont été sollicités dans ce cadre pour organiser cette rencontre sur le Bassin de Thau. Il s’agissait de faire un état des lieux de l’ensemble du travail technique, scientifique et de gestion qui a été fait dans le cadre du programme Dem’Eaux Thau.
Dem’Eaux Thau, qu’est-ce que c’est?
Dem’Eaux Thau, lancé en juillet 2017, est un programme de recherche multi-partenarial d’envergure qui “vise à améliorer la connaissance du karst du pli Ouest, principale ressource en eau du bassin de Thau, et notamment du risque d’inversac sur la source sous-marine de la Vise dans la lagune de Thau“.
Lors de cette rencontre, les scientifiques ont pu montrer “l’ensemble des acquisitions de connaissances réalisées sur notre territoire (prospections géophysique, traçages et géochimie des eaux) pour l’élaboration d’un modèle géologique et hydrogéologique 3D. Ils ont également présenté les travaux réalisés pour la meilleure compréhension de l’inversac“, précisent les équipes du SMBT.
Michel Garcia, vice-président de Sète Agglopôle Méditerranée, conseiller municipal à Villeveyrac et Président de la CLE, a rappelé le rôle de cette commission: “c’est au travers de la Commission Locale de l‘Eau que nous suivons attentivement les phénomènes d’inversac. Nous nous intéressons particulièrement à ces études techniques afin de pouvoir poser une stratégie territoriale de maîtrise des risques d’intrusion saline pour les différents usagers de l’eau sur l’aquifère du Pli Ouest, notamment les conchyliculteurs, pêcheurs et, bien sûr, la station thermale de Balaruc-les-Bains. Partager cet état de l’art est de notre intérêt à toutes et à tous“.