Bessan : Dessine-moi la République, la citoyenneté sur les bancs de l'école
Dans la petite commune de Bessan, une initiative éducative pleine de sens s’installe dans les classes de l’école Victor Hugo pour faire vibrer les valeurs de la République chez les plus jeunes.
Ce projet, impulsé par Nadjima Hassani en collaboration avec l’Association Nationale des Combattants des Opérations Extérieures (Anopex), se veut un passage de témoin : transmettre à la nouvelle génération les valeurs républicaines et le respect de ces principes fondateurs.
Citoyens en herbe
Porté par la municipalité de Bessan, ce programme vise à inculquer aux élèves non seulement les trois grandes devises républicaines — Liberté, Égalité, Fraternité —, mais aussi un respect profond pour l’engagement citoyen et le devoir de mémoire. “Sans l’éducation, la transmission des valeurs républicaines ne peut être assurée”, martèle le maire de Bessan, Stéphane Pépin-Bonnet. Et c’est précisément là que ce projet prend toute sa dimension.
Les élèves de l’école Victor Hugo ne sont pas seulement invités à écouter des discours. Dès le retour des vacances, ils auront la chance de participer activement, avec des crayons et des idées. Un concours de dessins, intitulé “Je dessine mon drapeau”, a été lancé pour stimuler leur créativité autour des devises républicaines. Ce concours engage les enfants à réfléchir, à comprendre et à exprimer ce que signifie pour eux l’idée de République.
La pédagogie des valeurs
Pour la mairie de Bessan, cette initiative est le reflet de son engagement : “Nous avons le devoir de rappeler à nos enfants que la laïcité, la citoyenneté et la culture de l’engagement ne sont pas de simples mots mais des valeurs qui façonnent notre vivre-ensemble”, ajoute le maire.
Ce n’est qu’un début. Dans les semaines suivantes, les élèves auront l’opportunité de rencontrer des anciens combattants, des personnes qui ont défendu les valeurs de la France bien au-delà de nos frontières. “Ce projet est là pour leur rappeler que la citoyenneté ne se limite pas à la salle de classe, mais qu’elle se vit au quotidien et dans l’engagement pour les autres”, conclut Stéphane Pépin-Bonnet.
Les œuvres des écoliers seront ensuite exposées au centre socio-culturel L’Aparté, un lieu de partage et de vie pour la communauté, avant un moment solennel le 16 novembre. Ce samedi-là, les familles et les enfants marcheront aux côtés de l’Anopex et des représentants de la ville dans une cérémonie partant de l’hôtel de ville.