Bessan : l’édito bimestriel de Stéphane Pépin-Bonet
Ci-dessous, la reprise de l’éditorial bimestriel de Stéphane Pépin-Bonet, maire de Bessan, paru dans le dernier numéro du journal municipal.
Bessanaises, Bessanais, le bout du tunnel de la crise sanitaire est-il bien là ? C’est la question que tout le monde se pose, fatigué et usé de subir depuis des mois les conséquences de cette période tourmentée. Les premières réouvertures de magasins et restaurants nous rendent optimistes. Toutefois, la pandémie nous a appris à rester vigilants. La généralisation de la vaccination et le maintien des gestes quotidiens de protection devraient permettre de mieux vivre au fil des jours, sans de trop grandes contraintes.
Si votre municipalité n’a rien lâché depuis des mois, accompagnant toutes les générations, elle assure la meilleure sortie de crise possible. Nous restons unis et mobilisés afin de tourner cette page et ouvrir une nouvelle ère bessanaise faites de sérénité, bienveillance et dynamisme. Les initiatives municipales, comme privées, ne manquent pas pour permettre à notre village de maintenir sa qualité de vie et d’offrir à tous des services conformes aux multiples attentes. Les nombreux chantiers en cours favorisent aussi un essor moderne et durable.
Si l’issue de la crise est confirmée, notre mandat municipal va véritablement débuter et nous permettre d’aller à votre rencontre et d’échanger pour construire ensemble le Bessan de demain. Depuis plus d’un an, l’échelon local a montré sa pertinence et son efficacité. Notre force collective a été la proximité avec laquelle les problématiques ont été résolues. Face à l’adversité, nous trouvons nos repères essentiels et notre réconfort au sein de notre village.
Il n’est pas possible de clôturer cet édito sans évoquer le tourment des viticulteurs après l’épisode de gel ayant réduit à néant leur travail. Certains ont tout perdu. Nous serons à leurs côtés pour les épauler. Bessan aura aussi été durement marqué par le tragique incendie emportant avec lui François, Séverine et Joshua. Face à ces faits inimaginables et aux traumatismes qui ont suivis, nous devons faire face collectivement pour soutenir les familles et notamment Kylian et Hugo.
Je tiens à saluer la dignité et la générosité avec laquelle les Bessanais, dont la jeunesse, ont immédiatement réagi. Si, comme vous, j’ai été très secoué par ce dramatique événement, ce n’est absolument rien face à la détresse des proches pour lesquels nous demeurons solidaires. J’en serai le premier garant.