Béziers : 5 ans de prison pour des jets de pierres sur des policiers
Un jeune homme de 18 ans a été interpellé le 5 avril 2022 à son domicile, à Béziers, pour des faits qui se sont déroulés le 27 mars dernier.
Le 27 mars dernier, des policiers du commissariat de police de Béziers ont interpellé un jeune collégien pour un refus d’obtempérer dans le quartier de la Devèze alors qu’il pilotait un scooter. Les policiers ont été la cible de projectiles en provenance d’un groupe d’individus, sans pour autant les atteindre.
1 agresseur identifié pendant qu’il incendie un deux-roues
L’un des agresseurs, identifié sur les images de vidéosurveillance, était porteur d’une arme de poing. Le même individu a été repéré, le soir même vers 23h30, devant le poste de police de la Devèze en compagnie d’un deuxième homme avec lequel il incendiait un cyclomoteur volé deux jours auparavant. Le feu a noirci la façade de l’immeuble et endommagé le rideau métallique du bureau de police ainsi qu’un appartement situé au premier étage.
L’enquête menée par les policiers du commissariat de Béziers a permis d’interpeller le suspect, un jeune homme âgé de 18 ans, le 5 avril 2022 à son domicile, à Béziers. Chez lui, les policiers ont trouvé un pistolet de type air soft et des vêtements identiques à ceux portés par l’auteur des faits.
Il nie les faits
Lors de sa garde à vue, malgré les images de vidéo-surveillance, il a affirmé “avoir seulement poussé le scooter qui était tombé en panne, aidé d’un individu qu’il ne connaissait pas, et que le véhicule s’était enflammé tout seul”. Il a cependant reconnu “avoir jeté des pierres sur les policiers et avoir été en possession d’une arme de poing de type air soft”.
Comparution immédiate
Le 6 avril, il était présenté au parquet de Béziers et jugé le soir même par le tribunal correctionnel selon la procédure de comparution immédiate pour des faits de dégradation de bien par un moyen dangereux pour les personnes (10 ans d’emprisonnement encourus), recel de vol, violence sur une personne dépositaire de l’autorité publique et port prohibé d’une arme de catégorie D. Lors de l’audience, il a maintenu sa version des faits. Conformément aux réquisitions du parquet, et malgré un casier judiciaire vierge, il a été condamné à 5 ans d’emprisonnement dont 6 mois assortis d’un sursis probatoire avec les obligations de travailler, de se soigner et de payer les sommes dues au trésor public. La juridiction a prononcé son maintien en détention, ainsi que les interdictions de séjour dans le département de l’Hérault et de détenir une arme pendant 5 ans, à titre de peines complémentaires.