Béziers : au tribunal, la victime de l’accusé le défend, affirmant vouloir se marier avec lui

Condamné ce mercredi à deux ans d’emprisonnement dont 10 mois assortis d’un sursis probatoire, le Biterrois avait déjà fait l’objet de quatorze procédures judiciaires entre 1988 et 2019, notamment pour des faits de vols et de violences.

Le 26 septembre dernier, en début d’après-midi, l’homme de 55 ans a été interpellé devant son domicile après que des voisins soient intervenus pour le faire fuir. Alertés par des cris, ils avaient réalisé l’urgence de la situation. L’individu venait de porter un coup de couteau au bras et plusieurs coups de poing au visage de sa compagne, âgée de 51 ans.

Lors de sa garde à vue, l’accusé a affirmé n’avoir aucun souvenir des faits, expliquant qu’il avait bu plusieurs bières. Au moment de son interpellation, il était fortement alcoolisé, les policiers avaient relevé un taux de 0,97 milligramme d’alcool par litre d’air expiré.

Blessée au point d’obtenir huit jours d’ITT (Incapacité temporaire de travail), la compagne de l’individu ne se trouvait pas du côté de l’accusation lors du procès.

Pendant le jugement, elle a exigé de manière agressive que son compagnon ne soit pas envoyé en prison, affirmant vouloir se marier avec lui. Un projet qu’elle pourra toujours envisager de concrétiser lorsque son compagnon sera libéré, puisque le tribunal n’a pas interdit au condamné d’entrer en relation avec la victime. 

Sa condamnation s’accompagne cependant d’une obligation de se soigner, de travailler et d’effectuer un stage de responsabilisation pour les auteurs de violences conjugales.