Béziers : autopsie demandée après le décès d’une femme au lendemain d’une fausse couche

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Les circonstances du décès d’une femme de 41 ans qui avait subi une fausse couche vingt-quatre heures plus tôt, restent floues. Une information judiciaire a donc été ouverte. Elle doit permettre de comprendre l’enchaînement des faits qui a pu conduire à l’arrêt cardiaque de cette mère qui laisse derrière elle 4 enfants dont le plus jeune est tout juste âgé de 13 mois.

Le 13 novembre au matin, une femme ressentant de vives douleurs au ventre se présente aux urgences de l’hôpital de Béziers. Elle est prise en charge et examinée par un gynécologue. Il la libérera dans l’après-midi après lui avoir prescrit un traitement. Rentrée au domicile, son état alarme le mari qui décide de la reconduire quelques heures plus tard à l’hôpital.

La mère de famille est placée en observation. La nuit ne lui offre aucun répit. Sa fille aînée reste auprès d’elle pendant que le mari veille sur les trois autres enfants. La femme décède au petit matin d’une crise cardiaque. Mais le médecin légiste qui constate le décès émet un doute sur les causes de la mort. Une raison suffisante pour ouvrir une enquête de police.

L’autopsie a été réalisée le 18 novembre. Plusieurs autres examens médico-légaux ont également été ordonnés. Certains sont en cours. Ils peuvent révéler plusieurs choses : la validité du diagnostic médical des samedi 13 et dimanche 14 novembre, la justesse du traitement prescrit, un possible manquement au sujet des examens pratiqués sur la femme.

En effet, il semblerait que le corps médical n’a pas effectué d’opération de curetage lorsque la femme s’est rendue par deux fois à l’hôpital. Ce geste consiste à retirer tous les corps qui pourraient entraîner une infection et des saignements. Une précaution que les professionnels réalisent habituellement.