Béziers : décès violent d'une femme au Plateau des Poètes, de nouveaux éléments dans l'enquête
Le procureur de la République près le tribunal judiciaire de Béziers a communiqué de nouveaux éléments concernant le meurtre d'une femme de 32 ans, dans la nuit du 14 au 15 mai, au Plateau des Poètes, près de la gare de Béziers.
Rappel des faits
Plateau des Poètes à Béziers, il est plus de minuit, en ce dimanche 15 mai. Un SDF se dirige vers l’endroit d’où proviennent les cris d’une jeune femme qui l’ont réveillé dans son sommeil. Il finit par tomber sur le corps de la victime, allongée et inerte. Il s’empresse d’alerter la police. Le commissariat de Béziers envoie au plus vite des agents sur place, accompagnés de sapeurs-pompiers.
Les secouristes procèdent à des massages cardiaques, en vain. La jeune femme est décédée. De nombreuses traces de coups sur le corps sont constatées. Agée de 32 ans, elle est domiciliée à Béziers. Alors que les secours sont mobilisés autour de la victime, les policiers traquent le ou les agresseurs aidés par le signalement du SDF qui aurait été témoin. Trois hommes ont été interpellés et mis en garde à vue.
Les premiers résultats de l’enquête
Raphaël Balland, procureur de la République près le tribunal judiciaire de Béziers, indique qu’à la suite des investigations effectuées par la DTPJ et le CSP de Béziers le dimanche 15 mai, “le premier des trois hommes placés en garde à vue a pu être mis hors de cause et le parquet de Béziers a donc ordonné sa remise en liberté peu après 22h00”.
Les gardes à vue des deux autres individus ont pour leur part été prolongées pour permettre aux enquêteurs de continuer leurs investigations. L’ouverture d’une information judiciaire est reportée, les gardes à vue des deux autres individus se terminant dans la journée du 17 mai.
Les enseignements de l’autopsie
Des médecins légistes de l’institut médico-légal de Montpellier ont effectué une autopsie du corps de la victime lundi 16 mai dans l’après-midi. Ils ont établi “une suspicion de mort par asphyxie, hypothèse qui devra être confirmée par des examens anatomopathologiques approfondis qui prendront plusieurs semaines”, explique le procureur de la République.
Le corps comporte “plusieurs traces de violences importantes dont la nature et la localisation ne seront pas communiquées pour préserver les investigations”, complète Raphaël Balland, qui conclut en indiquant que “l’autopsie n’a pas permis de détecter de traces de violences sexuelles”.