Béziers : un Biterrois de 18 ans condamné pour trafic de stupéfiants
Ce mardi 10 août, le tribunal correctionnel de Béziers a condamné un homme âgé de 18 ans à une peine de 18 mois d’emprisonnement pour trafic de stupéfiants et refus de soumettre un code de téléphone à la police.
Interpellé le 15 juillet 2021 à son domicile, le jeune délinquant faisait l’objet d’une surveillance accrue des policiers du commissariat de Béziers qui avaient identifié le logement comme étant un point de deal. Les agents sont intervenus alors que l’individu se trouvait en compagnie d’un mineur. Le même jour, ils ont pu arrêter l’acheteur venu s’approvisionner en produits stupéfiants.
L’enquête
Pendant la perquisition du logement, 87 grammes de résine de cannabis avaient été découverts dans la cuvette des sanitaires, accompagnés des sachets pouvant servir à les conditionner ainsi qu’une balance. Lors de la garde à vue, l’individu avait expliqué aux policiers que le cannabis appartenait au mineur qu’il logeait, une information confirmée par ce dernier.
Pendant l’interrogatoire, il avait toutefois reconnu être un consommateur régulier de stupéfiants et revendre une partie de ses achats pour financer sa consommation personnelle. Le jeune homme avait par ailleurs refusé de donner aux enquêteurs le code de déverrouillage de son téléphone portable. C’est grâce à son mobile, dans lequel se trouvait plusieurs photographies de l’intéressé avec de la résine de cannabis conditionnée, que les enquêteurs ont pu compléter leur enquête.
Des antécédents criminels
Présenté au parquet le 16 juillet 2021, le délinquant avait été placé en détention provisoire dans l’attente de son procès en comparution immédiate. A l’issue de celui-ci, le tribunal de Béziers l’a condamné à une peine de 18 mois d’emprisonnement dont 6 mois de sursis probatoire pendant 2 ans pour des faits de trafic de stupéfiants et de refus de remettre aux autorités judiciaires le code déverrouillage de son téléphone.
Le tribunal a également prononcé 6 mois d’emprisonnement supplémentaire en révocation d’un précédent sursis prononcé par le tribunal pour enfant de Béziers en janvier 2021, déjà pour des infractions à la législation sur la stupéfiants.