Béziers : un tableau représentant la ville acheté plus de 2 000 euros aux enchères à New York
Tout a commencé au mois de juillet dernier, lorsque son homologue de Reims prévient la directrice des Musées de Béziers de la mise en vente d'une toile illustrant une vue de Béziers, peinte en 1876...
La toile, sobrement intitulée Béziers, a été réalisée par Charles Kuwasseg, un peintre d’origine autrichienne, qui a peint beaucoup de ports bretons et normands. Le peintre aurait peut-être fait un tour de France, faisant escale dans la commune de Béziers, où il aurait créé ce tableau…
Pendant des décennies, la toile a été conservée par une famille américaine. Désormais, la commune de Béziers est son heureuse propriétaire.
Une vue historique
Sur 40 cm de largeur et 30 de hauteur, ce tableau de 1876 représente le promontoire biterrois avec sa symbolique cathédrale. Le tableau offre une vue historique de cette époque, sans pour autant refléter exactement la réalité, puisque les arches du Pont-Vieux ne sont pas identiques. De plus, le bâti à côté du palais des Évêques n’apparaît pas sur l’œuvre.
Seulement quelques jours
Le directeur des Musées de Reims est entré en contact avec Céline Dumas, directrice de ceux de Béziers le 11 juillet. Il lui a alors annoncé que le tableau était aux enchères sur le continent américain, à New York, chez Auctioneers & Appraisers. Rapidement, les différentes instances ont su se mettre d’accord, compte tenu de l’excellent état du tableau. Un dossier d’acquisition a rapidement été constitué par les services de la commune. Six jours après le premier contact, soit le 17 juillet, tout était prêt pour la participation aux enchères.
La commune a remporté l’enchère au prix de 2 200 euros, après une envolée des prix de dernière minute. Ainsi, le tableau va quitter le continent américain pour revenir en terre française.
Projet du grand musée de Béziers
Le projet du grand musée de Béziers est toujours actuel. Il est d’ailleurs envisagé d’intégrer une thématique portant sur les paysages de la commune. L’œuvre de Charles Kuwasseg s’intégrera donc parfaitement dans cette thématique.