Cambriolages en série : un détenu de la prison de Villeneuve confondu par son ADN

Né en 1980, cet homme était déjà incarcéré à Villeneuve-lès-Maguelone en raison de précédents cambriolages. Cependant, des enquêtes menées par les autorités ont permis de faire des rapprochements entre différents cambriolages, grâce à des éléments de preuve, notamment l’ADN. 

Au total, le mis en cause est lié à cinq cambriolages différents, commis dans divers établissements, dont le 12 octobre au collège L’Assomption, le 21 mars à l’École supérieure de journalisme et le 18 juillet dans un cabinet d’avocats, tous trois réalisés en 2023.

Pour chacun d’entre eux, ses méthodes étaient similaires. Il semblait agir de manière opportuniste, prenant tout ce qu’il pouvait trouver.

L’homme a reconnu sa participation aux trois premiers cambriolages, où son ADN a été retrouvé. Cependant, il a nié les deux autres faits qui lui sont reprochés : un cambriolage dans une étude de notaire et un autre au centre GammeSanté. Pourtant, il a été formellement identifié par un témoin, une des victimes, lors d’une identification photo. 

Après avoir été convoqué pour ces nouveaux faits, l’homme a été renvoyé à Villeneuve-lès-Maguelone. Le mis en cause fait désormais l’objet d’une comparaison sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), prévue pour le 21 janvier 2025.