Castanet-le-Haut : 900 participants et 160 infractions relevées lors d’une “rave-party” sauvage
Du 25 au 29 octobre, une rave-party a été organisée sur le site éolien de Castanet-le-Haut sans autorisation. Que s’est-il passé ?
Tout commence dans la nuit du vendredi 25 au samedi 26 octobre. Le parquet de Béziers a annoncé que sur le site éolien de Castanet-le-Haut, déjà connu pour avoir abrité plusieurs “rave-partys” sauvages, la gendarmerie nationale avait constaté que le portail d’accès au parc éolien était fracturé. À leur arrivée, un “mur de son”, composé de dizaines d’enceintes, était déjà actif. Un rassemblement festif n’ayant fait l’objet d’aucune déclaration a été ainsi détecté. Par mesure de sécurité, le fonctionnement des éoliennes a été interrompu par le gestionnaire de l’exploitation. Ce sont, au matin du 26 octobre, 300 véhicules et 900 participants qui ont été dénombrés par les forces de l’ordre.
Les festivaliers sauvages ont refusé de quitter les lieux, malgré une vigilance orange pluie et inondation et les injonctions de l’autorité préfectorale. En conséquence, près de 90 militaires de la gendarmerie de la compagnie de Béziers et l’escadron départemental de sécurité routière ont été mobilisés. À quel dessein ? Sur la base de réquisitions du procureur de la République près de tribunal judiciaire de Béziers, de pouvoir contrôler les véhicules et de rechercher des infractions à la législation, notamment des stupéfiants.
160 infractions
Au total, ce sont 160 infractions dont 125 contraventions relatives à la circulation et au stationnement, 10 pour usages de stupéfiants, 4 pour conduites sous stupéfiants et 3 conduites pour annulation du permis de conduire qui ont été relevés.
C’est dans la matinée du mardi 29 octobre, qu’une opération d’évacuation du site a été menée par les forces de l’ordre. Il restait environ une cinquantaine de véhicules. Le matériel de sonorisation, soit 38 enceintes, un générateur et des véhicules de transport, ont été saisis.
Cinq personnes susceptibles d’avoir participé à l’organisation ont été entendus par les forces de l’ordre. Le maire de la commune, la société EDF Renouvelables France, et le gérant d’un gîte à proximité ont déposé plainte, d’après le parquet de Béziers.
D’autres investigations sont encours.