Castelnau-le-Lez, Frédéric Lafforgue : “Durant les trois premières années de mandat, 50 millions ont été investis par la Ville"
Le vendredi 29 septembre, au Grand Parc Laporte, le maire de Castelnau-le-Lez a fait le point sur les réalisations et les projets en cours de la municipalité à mi-mandat.
Des chiffres clés
“C’était un engagement de campagne de faire un point chaque année”, a-t-il expliqué, avant de se lancer dans une liste à la Prévert. Lors de sa prise de parole, le maire de Castelnau-le-Lez a mis en évidence les chiffres clés de son mandat : 22 projets réalisés, 24 en cours et un investissement financier considérable de plus de 50 millions d’euros sur trois ans. “Mon côté comptable va ressortir : sur ces 3 premières années, c’est plus de 50 millions qui ont été investis par la Ville de Castelnau”, a lancé l’édile avec le sourire.
En résumant les dernières années à notre micro, Frédéric Lafforgue a exprimé son engagement : “6 ans que je suis à la mairie, 6 intenses, 6 ans d’un mandat vécu avec passion. En l’espace de trois ans, nous avons investi plus de 50 millions d’euros sur les équipements publics. C’est l’évolution du service public de proximité et de qualité qui ont fait notre fer de lance. Et en même temps, une réponse sur des sujets environnementaux, tels que la création d’un parc par an, le label Territoire Engagé pour la Nature (TEN), ainsi que tous les travaux de rénovation thermique que nous réalisons.”
Consulter le dossier de la municipalité sur les 3 ans de mandat de Frédéric Lafforgue :
Les défis de l’urbanisme et de la mobilité
Répondant aux critiques régulières sur l’urbanisme, Frédéric Lafforgue a souligné la gestion prudente de l’expansion de la ville : “On va traverser une grande crise du logement et les collectivités doivent être présentes. Il faut rappeler qu’un tiers du territoire est préservé à la fois en territoire boisé, agricole et viticole, les deux autres tiers sont urbanisés. Une telle préservation, pour la deuxième ville de la métropole, c’est rare. Aujourd’hui, cela fait partie de ces enjeux sur lesquels on répond. Dans les futurs documents d’urbanisme, sur 130 hectares qui sont situés au sud, à peine 10 hectares vont être aménagés et ils seront utilisés pour le transfert de la Clinique du Parc. On stabilise les choses, on répond aussi aux lois, notamment à la ZAN sur le zéro artificialisation. Ça fait partie des enjeux où Castelnau a su répondre.”
L’ombre au tableau, souvent objet de toutes les critiques : l’avenue de l’Europe. “Sur le sujet de l’urbanisme, on stigmatise sur l’avenue de l’Europe, c’est 5% du territoire de Castelnau, 50 hectares sur 1 108 hectares. On a fait une étude urbaine de cet axe au début du mandat pour avoir la photographie. Il nous reste 9 hectares à aménager, sur ces 9 hectares la moitié restera du terrain perméable. À trois endroits, nous allons monter un petit peu, au niveau de ce qui existe déjà à l’entrée de Castelnau, soit les 9 étages du Prado Concorde et à l’Etoile. Nous voulons une signature architecturale sur ces trois endroits, ce qui donnera un élan sur cette avenue de l’Europe. Cela répond aussi à un besoin de logement. Moi aujourd’hui en tant que maire j’ai l’obligation de créer 772 logements sociaux. Je ne peux pas me mettre hors-la-loi. Ceux qui me critiquent aujourd’hui me font mettre hors-la-loi.”
Il a également rappelé les enjeux des mobilités, à l’heure où l’inflation impacte la majorité des ménages : “Nous avons la ligne 2 de tramway, les lignes 1 et 2 de bus tram qui vont arriver. À plus long terme, le projet de gare Ter. Et puis un événement majeur le 21 décembre : la gratuité des transports sur la métropole. Ce sont des réponses concrètes à des sujets de société.”
Les chantiers des bus tram se mettent en route
Concernant les travaux en cours, notamment sur les lignes de bus tram, Frédéric Lafforgue affirme avoir adopté une approche proactive : “Les travaux sur la ligne 1 de bus tram vont commencer dans les jours qui arrivent et ensuite nous enchaînerons avec le chantier de la deuxième ligne. Nous travaillons en étroite collaboration avec les commerçants et les autorités locales pour minimiser l’impact sur la circulation.” Il a ajouté avec un sourire : “Je leur ai dit qu’ils auraient une bonne excuse si leurs collaborateurs arrivaient en retard à cause des travaux.”
Conscient que ces chantiers ne se feront pas sans difficulté, l’élu souhaite aménager le calendrier : “J’avais annoncé quelques mois en arrière que ça sera le bordel. Là on est en train de travailler avec la TaM et la Métropole pour bien annoncer. Les travaux vont commencer sur le chemin du Pech Saint Père, et se poursuivre sur le boulevard Philippe Lamour. On va se retrouver dans les bouchons. Après, nous avons subi les grands travaux d’aménagements de la ligne 2 de tramway à Castelnau et ceux du bus tram seront bien plus simples en comparaison. On n’a pas tout les réseaux électriques à refaire, ce sont que des travaux de voirie”
Désormais, le maire et ses équipes tentent de travailler le calendrier. “Logiquement, sur la ligne 1 de bus Tram, toute l’année 2024, on aura les travaux depuis l’Hôtel de Région au boulevard Philippe Lamour. On discute sur les travaux de la ligne 2, pour éviter de chevaucher parce que là, ça serait vraiment complètement bloqué. On discute pour qu’il y ait un échelonnement des travaux afin de ne pas emboliser tout l’est de Montpellier.”