Castelnau-le-Lez : le maire répond aux arguments de l'opposition sur la préservation des terres agricoles et viticoles
Attaqué par l'opposition municipale, qui lui reproche notamment d'urbaniser des terrains autour de la zone de Sablassou, Frédéric Lafforgue, maire de Castelnau-le-Lez, réplique…
Plusieurs zones préservées
Frédéric Lafforgue indique dans un communiqué : “Il n’y a rien de nouveau dans le PLUI, les terrains étaient constructibles avant 2019. Pour rappel, suite à une demande de préservation de terres agricoles et viticoles de 100 ha sur l’intégralité de la Métropole, par la chambre d’agriculture en 2019 (SCOT), c’est moi qui ai engagé la Ville de Castelnau-le-Lez sur ce dossier et je suis un des seuls maires à m’être porté volontaire pour cette préservation. La viticulture et l’agriculture sont des thématiques auxquelles je suis attaché et sensible”.
Il poursuit : “Par mon engagement et suite à la demande que j’ai formulée auprès de Montpellier Méditerranée Métropole, nous avons déjà réussi à préserver 56 hectares supplémentaires non constructibles de vignobles au sud de la voie ferrée au Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) voté en 2019. Aujourd’hui, je me suis également engagé pour 100 ha supplémentaires non constructibles dans le PLUI (secteur Sablassou – Clos de l’Armet), soit au total près de 160 ha protégés”.
Préserver l’activité économique
A ses détracteurs, le maire de Castelnau-le-Lez rappelle qu’il est aussi “nécessaire de préserver l’activité économique pour la création d’emplois, et, ce sera le cas avec seulement 32 hectares sur ce secteur sud de la commune, autour du pôle multimodal Sablassou (tram ligne 2, bus tram ligne 1, gare TER, réseau Express Vélo) avec la création d’un Campus de formation lié au numérique, un futur établissement dans le secteur du sanitaire et de la santé et un établissement de formation sur l’agriculture urbaine lié aux 100 hectares préservés”.
Le maire conclut en évoquant son “engagement tenu”, puisque “le grenier de la Métropole est sacralisé au sud de la commune sur 160 hectares”. Il assure qu’il n’y a “rien de nouveau à l’horizon, si ce n’est des polémiques stériles autour desquelles l’opposition, faute de projets, s’agite”.