Clermont-l’Hérault : échangeur sur l’A75, passage à 30 km/h, les projets de la municipalité pour faciliter la circulation
Le positionnement central de Clermont-l'Hérault et le développement des 5 zones d’activités du territoire provoquent régulièrement des embarras de circulation.
©Google Maps
Afin de sécuriser les axes routiers et de fluidifier le trafic, la municipalité travaille depuis plusieurs mois sur les dossiers du demi-échangeur sur l’A 75 et du passage à 30 km/h en ville. On fait le point avec Gérard Bessière, maire de Clermont-l’Hérault.
Dépoussiérer les dossiers
Moteur économique fort, Clermont-l’Hérault attire les entreprises et les acheteurs. Cette dynamique s’accompagne d’un important flux routier qui pèse sur le quotidien des Clermontais.
La municipalité a décidé de prendre le problème à bras-le-corps en dépoussiérant le projet de l’échangeur de l’A75. “A Clermont, il y a un seul échangeur qui aboutit aux Tanes Basses, explique Gérard Bessière. Cette situation crée des embarras de circulation qui risquent de s’amplifier, puisque la zone de la Salamane qui est contiguë se remplit. Pour faire face, nous avons exhumé des cartons le projet de demi-échangeur nord sur l’A75, un dossier oublié depuis trente ou quarante ans”.
Fluidifier le trafic dans et hors de la ville
Le projet de demi-échangeur nord sur l’A75 bénéficie du soutien des élus du Cœur d’Hérault, convaincus qu’un tel aménagement pourrait faciliter le quotidien de leurs administrés. “Un aménagement de ce type permettrait d’avoir une entrée beaucoup plus directe sur la ville de Clermont et de décongestionner les communes situées en amont, traversées quotidiennement par un flot d’automobilistes, comme Ceyras ou Saint-Félix”, précise le maire. L’édile ajoute : “Nous souhaitons que ce projet structurant soit intégré dans le Contrat de plan État-Région (CPER) Occitanie 2023-2027 qui est le principal outil de contractualisation entre l’Etat et la Région. Nous avons quelques raisons de penser que notre projet pourrait être sélectionné”.
L’arrivée potentielle de cette infrastructure à l’entrée de la ville n’est pas le seul dossier porté par la municipalité dans le cadre de sa politique d’amélioration de la circulation. “Avec le Conseil municipal, nous travaillons sur la modification du plan de circulation en centre-ville, ainsi que sur le passage à 30 km/h”, clarifie Gérard Bessière. Plusieurs réunions sont d’ores-et-déjà organisées pour arrêter ces projets et définir la nature de leurs applications.