Clermont-l’Hérault, Gérard Bessière : “Notre travail porte déjà ses fruits”
Avec les années, la ville a vu ses commerces du centre-ville disparaître. Face à la désertion des commerçants, la municipalité a lancé plusieurs dispositifs incitatifs. Entretien avec Gérard Bessière, maire de Clermont-l'Hérault.
Comment décririez-vous le tissu économique de la commune ?
Gérard Bessière : “La ville de Clermont-l’Hérault possède une grande vitalité économique, car elle dispose de 5 zones d’activités complémentaires : Les Tanes Basses, La Salamane, la Madeleine, la zone des Prés et le centre-ville. Au cours des dernières décennies, les commerçants et les artisans ont fait le choix de s’excentrer ou de se rapprocher de plus grandes villes. Aujourd’hui, nous mettons en place des dispositifs incitatifs pour encourager leur implantation dans le cœur de Clermont”.
Quels sont les dispositifs utilisés ?
Gérard Bessière : “Pour encourager l’installation des commerçants, nous disposons de plusieurs outils tels que la préemption des baux commerciaux, l’acquisition par la municipalité de locaux vacants, l’aide à l’installation, l’aide aux loyers… L’outil “Petites villes de demain” est un véritable moteur pour faire avancer ce dossier.”
Aujourd’hui, où en êtes-vous ?
Gérard Bessière : “Notre travail porte déjà ses fruits. Nous avons accueilli un caviste, un fromager et une poissonnerie, une boucherie et une galerie d’art devraient suivre. D’autres dispositifs sont à venir en collaboration avec la Chambre de Commerce et d’Industrie. À ce titre, j’ai mandaté une étude avec la chambre consulaire pour cibler les activités nécessaires en cœur de ville. Nous voulons également mettre l’accent sur l’artisanat d’art. Une ville ne peut pas se tourner vers l’avenir si elle ne s’intéresse pas à son histoire. Il est essentiel de rappeler aux Clermontais et de présenter aux touristes la nature des talents qui ont fait la réputation de notre territoire.”