Clermont-l’Hérault, « notre ville est en mouvement, en développement, elle vit, ça bouge », lance Gérard Bessière
Gérard Bessière, maire de Clermont-l’Hérault, dévoile son ambition pour la ville. Un passionné à n’en pas douter, il s’est exprimé avec énergie lors de son discours, pour l’inauguration du campus scolaire Laure Moulin et la signature du contrat de ville 2024-2030.
Clermont-l’Hérault, « ville en mouvement », entend conjuguer économie, solidarité et bien-être pour construire un avenir prometteur. D’abord l’économie : « de mémoire collective, d’histoire et de patrimoine, c’est une ville qui a axé son développement historique sur l’économie. Nous avons 1450 entreprises réparties sur cinq zones, » a-t-il rappelé, pour souligner l’importance d’un tissu économique.
Mais l’édile n’a pas éludé les difficultés sociales que connaît la ville. Avec le contrat de ville, signé pour six ans, Gérard Bessière veut installer des solutions pérennes pour traiter « ces difficultés sur le long terme. » Ce contrat fait partie d’un ensemble plus large de dispositifs, dont le label « Ville de demain » et plusieurs conventions qui sont là pour la revitalisation urbaine. « Il y a cette coordination financière d’ensemble qui nous sied à ravir, » a-t-il déclaré avec satisfaction, remerciant les aides de l’État, du département et de la Région.
QPV, ce qui signifie : quartier prioritaire de la Ville, environ 3 300 habitants. Ici c’est celui du centre-ville en quelque sorte, une zone qui s’étend du centre ancien et pratiquement jusqu’au collège du Salagou. Si la ville affiche des taux de chômage et de pauvreté élevés, même avec une bonne présence des entreprises, ces dispositifs devraient permettre de faire bouger ce quartier vers la réussite scolaire. Le centre médico-scolaire sera un élément clé du dispositif, baptisé Boris Cyrulnik, on peut dire que la promesse est forte, mais surtout riche de sens.
Le maire a abordé le thème de la laïcité : « la laïcité est en quelque sorte la marque de fabrique de notre pays, de notre République. » Et il a insisté sur la nécessité de soutenir la jeunesse :« il est essentiel, primordial de s’intéresser aux jeunes et en particulier à ceux de ce contrat de ville […] Pour moi l’éducation de nos enfants, les conditions matérielles d’apprentissage et de travail c’est décisif ! Donc, on en a fait la première pierre dans notre édifice territorial. »
[VIDEO] interview avec Gérard Bessière, maire de Clermont-l’Hérault :
#Inauguration du campus scolaire et signature du contrat de ville 2024-2030 « Pour moi l’éducation de nos enfants, les conditions matérielles d’apprentissage et de travail, c’est décisif ! Donc, on en a fait la première pierre de notre édifice territorial, » Gérard Bessière,… pic.twitter.com/QCaEjpfS0U
— Hérault Tribune (@HeraultTribune) September 12, 2024
« Je pense qu’il faut investir dans l’école de la République, c’est ce que fait monsieur le maire ici et l’éducation nationale à ses côtés et je pense qu’il faut investir dans tout l’espace-temps qui doit être un espace de reconquête pour la République qui est effectivement entre l’école et la famille » a bien précisé François-Xavier Lauch, préfet de l’Hérault à Clermont-l’Hérault, ce 11 septembre 2024.
Accompagner les territoires en difficulté
Lors de la signature du nouveau contrat de ville à Clermont-l’Hérault, François-Xavier Lauch, préfet de l’Hérault, a réaffirmé l’engagement de l’État pour accompagner les territoires en difficulté. « Ce contrat de ville ici à Clermont-l’Hérault est une nouveauté. C’est assez rare qu’un préfet vienne dans une commune pour ainsi signer un nouveau contrat de ville », a-t-il souligné d’entrée de jeu.
La commune de Clermont-l’Hérault, avec ses problématiques sociales, de chômage élevé et une pauvreté exacerbée dans certains quartiers, n’a pas échappé au préfet qui rappelle que : « le taux de chômage dans notre département est de 10,4 %. Dans les QPV, cela peut dépasser 30 % », pour démontrer l’urgence d’agir. François Xavier Lauch a aussi exprimé son attachement à la laïcité et à l’importance de l’école dans l’émancipation des citoyens : « l’école est un lieu d’émancipation. C’est l’endroit où, quelle que soit votre origine, on vous donne votre chance dans la République. » Le préfet de l’Hérault a salué les efforts de la municipalité et ses projets ambitieux, occasion de souligner à l’attention des élus, l’importance de présenter des projets d’envergure : « faites des beaux projets. Vous avez de magnifiques projets, et année après année, l’État sera à vos côtés. »
[VIDEO] interview avec François-Xavier Lauch, préfet de l’Hérault :
« Je pense qu’il faut investir dans l’école de la République, c’est ce que fait monsieur le maire ici et l’Éducation nationale à ses côtés et je pense qu’il faut investir dans tout l’espace-temps qui doit être un espace de reconquête pour la République qui est effectivement entre… pic.twitter.com/qhQ84ROAOp
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Financement et investissements :
École Laure Moulin : rénovation thermique : 672 860 €. Soit, État : 390 000 € ; Région : 40 000 € ; Département : 79 000 €. Hérault Énergie : 41 600 Euros. Autofinancement communal : 122 260 €.
Restauration scolaire : 2 124 998 €. État DSIL : 480 000 € ; État (plan de relance) : 24 159 Euros ; Département : 137 000 €. Autofinancement communal : 1 483 839 euros.
Centre Médico Scolaire : 261 487 €. État : 163 016 € ; Département : 6 000 € ; Autofinancement communal : 92 471 €.