Covid-19 : en Occitanie, le nombre d'hospitalisations continue de grimper
A l’approche de nouvelles mesures et du passage au pass vaccinal, l’ARS prône plus que jamais la vaccination contre le covid pour éviter la saturation dans les hôpitaux.
Les premiers chiffres de janvier 2022 confirment l’emballement des contaminations. Résultat, en Occitanie le nombre de personnes admises en réanimation se situe au niveau des pics les plus élevés atteints en novembre 2020 et avril 2021. En une semaine, 90 entrées supplémentaires ont porté à 1 864 le nombre de personnes hospitalisées actuellement dans la région. 392 ont dû être admises en réanimation et soins critiques et 5 889 sont décédées à l’hôpital.
Les chiffres des tests
Au cours des sept derniers jours, 622 000 tests ont été réalisés en Occitanie. Il en ressort un taux de positivité moyen de 16,8%, selon Santé publique France. Soit 16 251 cas positifs en moyenne par jour recensés par l’Assurance maladie. Des chiffres qui expliquent la diffusion des messages continus de l’ARS Occitanie (agence régionale de santé) en faveur de la vaccination. Une communication en phase avec les mesures du gouvernement qui a transformé le pass sanitaire en pass vaccinal.
Politique vaccinale
L’obtention du nouveau pass exige un schéma vaccinal complet à partir de la mi-janvier. Les personnes non vaccinées ou n’ayant pas reçu une dose de rappel 7 mois avant leur dernière injection perdront la validité de leur pass. Ce délai sera ramené à 4 mois dès le 15 février prochain. En Occitanie, 400 000 personnes ne sont pas vaccinées et 2 millions sont concernées par la dose de rappel. Elles sont 2 327 068 à l’avoir reçue, soit 52,4% de la population vaccinée.
Les centres de vaccination
La région affirme qu’en janvier, 465 000 rendez-vous sont ouverts dans plus de 160 centres de vaccination. Un dispositif auquel s’ajoute la disponibilité des professionnels de santé libéraux qui ont augmenté leur activité, en cabinet ou à domicile. Ce déploiement répond pour l’ARS à la circulation des variants Delta et Omicron.
Quel vaccin ?
L’ARS rappelle que la protection contre le virus est “comparable quel que soit le vaccin Pfizer ou Moderna”. La Haute autorité de santé affirme qu’elle serait même légèrement supérieure avec Moderna. Elle insiste sur le fait que le vaccin utilisé pour la dose de rappel ne doit pas dépendre des vaccins reçus précédemment. Le rappel pouvant être effectué dès trois mois après la dernière injection ou infection au covid. Quoiqu’il en soit, la combinaison des vaccins ne doit pas être un obstacle et s’avère sans danger, voire bénéfique selon certaines études et plusieurs scientifiques comme le professeur Fischer.