Covid-19 : la dose de rappel bientôt étendue aux plus de 40 ans ?
Ce mardi 23 novembre, le directeur de l’ARS Occitanie, Pierre Ricordeau, est revenu sur l’évolution de la situation épidémique et les actions envisagées par l’Etat quant aux doses de rappel.
Face à la “très forte reprise de l’épidémie”, les autorités de santé prônent le retour des gestes sanitaires dans le quotidien et une augmentation de la vigilance. Elles encouragent également les personnes non-vaccinées à faire le vaccin et les populations ciblées par la dose de rappel à la réaliser.
De plus en plus de personnes vaccinées contaminées
Pour Pierre Ricordeau, le fait que le vaccin ne soit pas efficace à 100% “ne doit pas conduire à des craintes sur la vaccination car elle continue de réduire le nombre de formes graves”. Les relevés de l’ARS Occitanie montrent en effet que, si le taux d’incidence est en forte croissance depuis plusieurs jours, ce n’est pas le cas du nombre d’hospitalisations réanimatoires, qui reste faible pour les personnes vaccinées.
Pour les autorités de santé, ces données sont suffisantes pour poursuivre les campagnes de vaccination, qui ont déjà encouragées “près de 90% de la population éligible à se faire vacciner en Occitanie”.
La dose de rappel étendue aux plus de 40 ans ?
“L’effet dose de rappel a relancé les vaccinations, on est à plus de 500 000 rappels sur la région Occitanie. Mais on n’est pas au bout de nos objectifs, indique le directeur. Pour les atteindre, la population ciblée par les doses de rappel va s’étendre. Dans un premier temps il y aura un élargissement pour la catégorie des plus de 50 ans à partir du 1er décembre. Ensuite, la Haute Autorité de Santé a récemment validé l’administration de la dose de rappel pour les 40 ans et plus.” Ce mercredi 24 novembre, lors du Conseil de défense sanitaire, les cibles retenues pour la troisième dose seront déterminées.
Lors de sa prise de parole, Pierre Ricordeau a tenu à rappeler l’utilité de la dose de rappel : “On a une perte d’efficacité du vaccin avec le temps, autour de 5 à 6 mois, c’est une chose habituelle pour les vaccins. Un rappel à six mois est à encourager, c’est un vrai booster d’efficacité”. D’après certains experts, l’administration de cette 3e dose devrait suffire à raviver les effets du vaccin, il ne devrait pas exiger de rappels récurrents dans le temps.