CPF, MaPrimeRénov et tarifs du gaz : ce qui change au 1er mai
Dès le 1er mai, de nouvelles réglementations financières et environnementales prendront effet.
Le mois de mai apporte son lot de changements notables, allant de l’augmentation des tarifs du gaz à l’évolution des conditions pour bénéficier de MaPrimeRénov, en passant par des ajustements dans l’utilisation du compte personnel de formation (CPF).
CPF : Une contribution de 100 Euros requise
À partir de mai, chaque utilisateur du Compte personnel de formation (CPF) devra contribuer à hauteur de 100 euros pour accéder à une formation. Cette nouvelle mesure, qui vise à responsabiliser les bénéficiaires, prévoit des exceptions pour les demandeurs d’emploi ou les cas où l’employeur prend en charge le coût de la formation.
Hausse des prix du gaz
Le tarif réglementé du gaz connaîtra une augmentation de 1,4 % TTC, suite à une légère remontée des prix sur le marché de gros du gaz naturel, après plusieurs mois de baisse. Cette hausse, effective dès le 1er mai, sera répercutée sur les factures des consommateurs, conformément aux décisions de la commission de régulation de l’énergie (CRE).
Assouplissement des critères pour MaPrimeRénov
Une bonne nouvelle pour les propriétaires de logements classés F ou G : il ne sera plus nécessaire de fournir un diagnostic de performance énergétique pour bénéficier de MaPrimeRénov à compter du 15 mai. Cette mesure temporaire, valable jusqu’au 1er janvier 2025, facilite l’accès aux aides pour les travaux de rénovation énergétique. Les modifications incluent également la possibilité de demander des aides pour des travaux spécifiques sans entreprendre une rénovation complète.
Nouvelle participation forfaitaire aux frais de santé
Le taux de participation forfaitaire que les assurés sociaux devront verser pour leurs dépenses de santé sera de 2 euros à partir du 15 mai, sans pouvoir excéder 50 euros par an par personne. Cette mesure concerne les consultations médicales, les examens radiologiques et les analyses biologiques, mais exemptera certains cas comme les bénéficiaires de l’assurance maternité ou de la complémentaire santé solidaire.