Economie — Département Hérault

CPME de l'Hérault : palmarès des entreprises responsables et engagées #ere

La CPME de l’Hérault a remis ses prix “#ere” (entreprises responsables et engagées) mardi 5 juillet au Domaine d’O, réunissant près de 300 participants venus des TPE/PME du département.

Lauréats 2022 des Prix #ere de la CPME 34 © Mathieu Weisbuch

La CPME a fait les choses en grand ce mardi 5 juillet dans l’écrin du Domaine d’O. Les tribunes se remplissent pendant que le soleil s’attarde derrière les arbres. Un verre d’eau à la main gracieusement proposé à l’entrée, les 300 participants venus défendre leur projet sont installés, impatients d’entendre le roulement de tambour qui précédera peut-être l’annonce de leur nom.

8 catégories

Le jury composé de tous les co-organisateurs a étudié près de 100 candidatures aux 8 catégories proposées par la CPME pour la 2e édition des prix #ere : Management collaboratif, Recrutement et management inclusif, Développement des ressources humaines, Gestion environnementale, Numérique responsable, Communication et marketing responsables, Engagement sociétal, Relations fournisseurs et achats responsables. 8 prix auxquels la CPME a ajouté un Grand prix du jury destiné à une entreprise de plus de 50 salariés.

Les lauréats sont des TPE/PME pour qui l’effort consenti afin de s’aligner sur les valeurs RSE inspire le respect. Il demande des sacrifices et des prises de risque. Nul ne boudera sa joie et son émotion en recevant son prix #ere.

Lauréats 2022

synia
synia

Prix #ere de la Gestion environnementale : société Sÿnia, entreprise spécialisée dans les étiquettes adhésives et en relief, utilise de la résine biosourcée. Dirigeant entrepreneur de Sÿnia, Sylvain Maillard : “Ceux qui font vivre et animent notre vision RSE sont les collaborateurs”

sev
sev

Prix #ere de la Communication et du marketing responsables : entreprise Services écusson vert (SEV), spécialisée dans la livraison avec véhicules électriques. Christophe Caset-Carricaburu, président de SEV : “En 2015 j’ai proposé cette solution à la Métropole de Montpellier. Ils ont cru en moi. Aujourd’hui devant vous je montre que l’on peut tous réussir”.

blb vignobles
blb vignobles

Prix #ere du Management collaboratif : entreprise BLB vignobles, entreprise de vinification. Morgane Le Breton, Marketing manager : “J’ai hâte de retrouver l’équipe demain pour notre réunion hebdomadaire et leur présenter ce prix qu’ils ont tous contribué à gagner”.

eneo
eneo

Prix #ere du Numérique responsable : entreprise Eneo, spécialisée dans l’innovation numérique en limitant l’impact sur l’environnement. Charles Moszkowicz, dirigeant d’Eneo : “le numérique est passé devant l’aéronautique pour la quantité de gaz à effet de serre dégagée. Il est donc urgent de sensibiliser les entreprises à ce constat”.

espace propreté
espace propreté

Prix #ere de l’Engagement sociétal : entreprise Espace propreté, spécialisée dans le nettoyage. Muriel Fournier, dirigeante de Espace propreté : “Engagez-vous, engagez-vous !”

locavorium
locavorium

Prix #ere des Relations fournisseurs et achats responsables : société Locavorium, magasins spécialisés dans les produits locaux. Thibaud Piroux et Damien Roux, associés : “Notre originalité c’est que nous faisons du commerce et du marketing sans avoir fait aucune école pour cela”.

gedeas
gedeas

Prix #ere du Recrutement et management inclusif : entreprise Gedeas, maintien de l’emploi et gestion administrative. Lilian Pitault, directeur de Gedeas : “Notre rôle est de travailler sur la déconstruction des préjugés”.

aqmc
aqmc

Prix #ere du Développement des ressources humaines : société AQMC, garantir la sécurité des produits alimentaires. Valérie Rouvet, dirigeante de AQMC : “Le développement des RH est un travail au quotidien, chacun y met du sien chez nous”.

Isia
Isia

Grand prix du jury : entreprise Isia, accompagnement vers la digitalisation des entreprises. Fabienne Amadori, co-présidente du groupe Isia.

Questions au président de la CPME de l’Hérault, Grégory Blanvillain

blanvillain
blanvillain

Quel bilan tirez-vous de cette 2e édition et du palmarès ?

Grégory Blanvillain : “Il y a un beau palmarès avec des entreprises qui ont gagné dans une catégorie mais qui globalement sont très engagées sur la RES en général. Il y a beaucoup de belles pépites qui font beaucoup de choses pour le territoire et ça c’est intéressant.”

Avez-vous observé un changement entre cette édition et la première ?

Grégory Blanvillain : “Il y a eu beaucoup plus de candidatures cette année. On sent qu’il y a un engagement de plus en plus important des entreprises et donc qu’elles savent mieux le formaliser, l’écrire et le raconter. Il y a encore quelques années, pour beaucoup de petites entreprises, la RSE était vague. On pensait que cela était réservé aux grandes entreprises, que c’était compliqué à mettre en place. Aujourd’hui, au contraire, on se rend compte que les TPE/PME font beaucoup pour la RSE. Cela témoigne d’une prise de conscience.”

Cette prise de conscience est-elle accompagnée de moyens, notamment pour les entreprises qui se lancent ?

Grégory Blanvillain : “Il y a encore beaucoup à faire. Avant de les accompagner, il faudrait d’abord savoir ce qui se fait ou ce qui peut être fait. Quand on est pas dans ce domaine, si on ne sait pas tout ce que l’on peut mettre en place dans son entreprise, c’est compliqué. Notre principe est de partager les bonnes pratiques et de montrer ce qui se fait. Ainsi des dirigeants se disent qu’ils pourraient peut être en faire autant, que ce soit pour l’insertion des personnes en situation de handicap ou la gestion environnementale. Ce soir nous avons vu beaucoup de réalisations sur le numérique responsable. Nous voulons montrer que tout le monde peut le faire, mais surtout que cela est essentiel dans le développement économique aujourd’hui. Les entreprises qui ne le font pas ne gardent pas leurs talents et ont du mal à trouver de nouveaux collaborateurs.”

100 candidatures cette année, et l’année prochaine ?

Grégory Blanvillain : “Pour nous l’important c’est la qualité des dossiers. Mais si nous en avons 120 ou 150 je serai content et si nous en recevons 200 cela voudra dire que le message passe.”

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