E-commerce : deux mois avant Noël, la répression des fraudes juge un quart des jouets "dangereux"
Pendant trois ans, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a mené une étude sur 450 produits vendus sur les plateformes de e-commerce.
Cet examen a permis de mettre en lumière une recrudescence des infractions à la réglementation française. Au cours des analyses, plus de 60% des produits vendus se sont révélés non conformes.
Les jouets, guirlandes et bijoux dans le rouge
Certaines familles de produits présentent des chiffres particulièrement inquiétants. C’est notamment le cas des jouets, avec 25 % de produits dangereux (risques de suffocation ou de strangulation). Une situation décrite par la DGCCRF comme “particulièrement préoccupante”.
L’étude signale également de grands dysfonctionnements du côté des guirlandes (66 % de produits dangereux), adaptateurs électriques (87 % de produits dangereux) et des bijoux fantaisie (74% de produits dangereux).
“Ce taux de manquements cumulés de plus de 60% est significativement supérieur aux résultats habituellement constatés dans les enquêtes ciblant les mêmes produits dans des canaux de distribution plus traditionnels”, déplore la répression des fraudes.
Les places de marché doivent accroître leur surveillance
Le e-commerce poursuit son développement rapide. En 2020, le chiffre d’affaires du commerce en ligne a atteint 112 milliards d’euros.
En réaction à cette évolution, la DGCCRF estime qu’il est du devoir des plateformes en ligne de se montrer plus vigilantes. Elle considère que ce rôle est indispensable quand on est un relais entre le vendeur et le consommateur.