Ecologie : le département de l’Hérault s’engage pour une route plus verte
A la pointe de l’innovation routière et conscient des enjeux de la transition énergétique, le département de l’Hérault expérimente actuellement un procédé écologique qui consiste à recycler la chaussée.
Déjà en 2020, un mélange composé de 30% d’agrégats recyclés d’anciennes chaussées et d’un liant à base d’huile de pin et de résidus de l’industrie papetière avait été utilisé sur les chaussées situées entre Salasc et Mourèze, à proximité du lac du Salagou.
Un procédé plus respectueux de l’environnement
Fabriquée à froid, cette solution permet de renforcer la chaussée en réemployant les matériaux en place. Une transformation qui participe à l’amélioration du cadre de vie tout en limitant l’impact environnemental.
En effet, dans son application, cet enrobé écologique permet de limiter les émissions de CO2 (pas de terrassement, peu de transport par camion, application à froid) et de faire des économies en matière de ressources (apport en matériaux limité, ou nul).
Il y a quelques semaines, les entreprises Eurovia et Colas ont débuté un chantier de réfection de chaussée en s’appuyant sur ces nouvelles actions. Réalisés sur un tronçon de 26 km, au niveau des communes de Saint-Mathieu-de-Tréviers (RD26), Sainte-Croix-de-Quintillargues (RD109), Assas (RD109), Montarnaud (RD619) et Marseillan (RD51 et RD612), les travaux devraient se terminer à la mi-octobre.
Un département à la pointe de l’innovation routière
Avec 4 500 km de routes départementales, le département de l’Hérault est un acteur de premier plan en termes de mobilités et d’infrastructures routières. Depuis quelques années, il mise sur les actions écologiques pour créer des routes plus durables et limiter l’impact sur la biodiversité.
Parmi les dispositifs employés, on peut citer le fauchage raisonné, les opérations de sensibilisation “Stop aux déchets”, les installations de nichoirs et hôtels à insectes…
Champion de l’expérimentation, le département teste également des dispositifs encore peu exploités, à l’image des travaux de réfection de chaussée cités plus haut. Du côté de Montady par exemple, près de Béziers, la route s’éclaire uniquement à l’approche d’une voiture, ce qui permet de réduire de plus de 50% la consommation électrique.