Élections législatives : Bardella, Glucksmann, Ciotti, la bourse de Paris et 70 candidats RN-LR
Législatives : Bardella annonce des "candidats communs" RN-LR dans 70 circonscriptions. Crise chez Les Républicains : un nouveau bureau politique valide l'exclusion d'Eric Ciotti. Glucksmann soutient l'union de la gauche, mais assure que Mélenchon ne sera pas Premier ministre. Ouverture des Bourses européennes : Londres et Francfort en légère hausse, Paris en repli
Jordan Bardella, président du Rassemblement national (RN), a dévoilé l’alliance prévue entre son parti et Les Républicains (LR) pour les prochaines élections législatives. Cette dynamique concernera 70 circonscriptions, c’est un tournant stratégique pour les deux formations, historiquement rivales. Jordan Bardella, a annoncé ce vendredi qu’il y aura « un candidat commun » avec Les Républicains « dans 70 circonscriptions » aux législatives du 30 juin, saluant un « accord historique. » « J’ai procédé, avec LR et (leur) président Eric Ciotti, à l’investiture de 70 candidats » », a-t-il affirmé sur BFMTV et RMC, avec l’objectif de vouloir obtenir la « majorité la plus large possible » face au « péril de l’extrême gauche. »
La crise interne chez Les Républicains s’intensifie avec l’exclusion d’Eric Ciotti. Cette décision a été validée lors d’un nouveau bureau politique, selon des sources internes au parti. Cette exclusion résulte de divergences profondes sur la ligne politique et la stratégie électorale du parti, accentuées par les récentes annonces d’alliances avec le Rassemblement national.
Raphaël Glucksmann, ex-tête de liste PS-Place publique aux européennes, a exprimé son soutien à l’union de la gauche pour les législatives, malgré ses réserves vis-à-vis de La France insoumise. Il a déclaré que cette union est « la seule manière » d’empêcher une victoire du Rassemblement national. Raphaël Glucksmann précise au passage « Jean-Luc Mélenchon ne sera pas le chef de file de cette alliance, » et le député européen lui préfère « une personne qui fasse consensus. »
Les marchés boursiers européens ont ouvert en ordre dispersé ce vendredi. La Bourse de Paris continue de souffrir de la crise politique intérieure, avec un repli de 0,29%, atteignant 7.685,50 points. En revanche, Londres a progressé de 0,16% et Francfort de 0,07% dans les premiers échanges. L’indice paneuropéen Stoxx 600 affichait une légère hausse de 0,13% à 07H05 GMT, reflet d’une prudence généralisée des investisseurs face aux incertitudes politiques.