Eurocultures en Corbières, une association « pour rendre la culture accessible à tous »

Comment est née l’idée ambitieuse d’Eurocultures en Corbières ? 

En 1997, d’abord sous le nom de Maison Mésange à Durban-Corbières, et en premier lieu avec des échanges culturels franco-allemands

Quel était l’objectif de base ? 

Proposer de la culture accessible à tous. L’association a un agrément d’Education Populaire. 

Aujourd’hui, combien de villages sont impliqués ? 

Bonne question ! Albas abrite le siège social et les villages des alentours sont plus ou moins impliqués? Cela dépend des propositions que nous faisons et des lieux envisagés. C’est variable d’une année sur l’autre.

Qu’est-ce que l’Art Caché d’Albas ? 

Il s’agit d’un festival d’art qui expose chaque année pendant deux jours une trentaine d’artistes plasticiens (peintres, sculpteurs, photographes) dans les ruelles, caves et jardins du village. Nous venons de vivre la quatorzième édition, avec cinq-cents visiteurs.

Le succès vous oblige-t-il à sélectionner les artistes ? 

Les artistes sont retenus à la suite d’un appel à candidatures lequel est publié courant novembre.

Le carnaval du mois de mars est un incontournable de vos animations ? 

Précisons que le Carnaval, ce n’est pas nous ! Toutefois, nous soutenons l’association La Granada qui en est à l’origine. L’idée est qu’il se déroule chaque année dans un village différent des Hautes-Corbières. 

Qu’est-ce que Radio Caillasse ? 

Radio Caillasse est une radio associative qui existe sur internet sur notre site avec quelques podcasts depuis environ un an. Et cet été, elle a été une vraie radio FM éphémère pendant dix jours. Nous avons diffusé 24/24h depuis Villerouge-Termenès où était implantée notre antenne. Cette radio est entièrement gérée par des membres de l’association, tous amateurs ! Nous sommes très fiers de notre pari tenu.

Il s’y est dit quoi ? 

Nous avons eu à cœur de faire parler au micro des habitants du territoire, de créer des images sonores, une mémoire.

Pourquoi ce nom de Radio Caillasse d’ailleurs ? 

Le nom a fini par naître à l’occasion d’une des réunions préparatoires du projet. Vous savez, il y a beaucoup de cailloux dans les Corbières ! 

Un mot sur les greffes sonores ? 

C’est un festival que nous proposons tous les deux ans au lieu-dit La Gauna à Quintillan) et pendant lequel des compositeurs de musique électroacousmatique proposent leurs oeuvres qui sont diffusées par huit enceintes positionnées autour du public

Parlez-nous du Printemps des poètes… 

Chaque année, nous participons au Printemps des Poètes que nous rebaptisons Printemps des Poètes dans les Corbières. Nous alternons une année avec un poète invité et une année avec une scène ouverte. 

Avez-vous l’impression de changer l’image de la ruralité ? 

La changer ? Non, pas du tout. Apporter du plus ? Oui, très certainement. Nous sommes loin des lieux habituels de culture, alors nous l’amenons à nous, avec toujours l’idée de proposition de qualité.