Expatriés Occitans : Sylvain Recouras développe la communauté des artisans du voyage en Mongolie
Originaire de Montbazin à côté de Montpellier, Sylvain Recouras a suivi sa scolarité à Béziers avant d’intégrer une école de commerce à Marseille. Il découvrira l’Asie par son VIE à Singapour pour St Gobain.
Il décide ensuite de s’installer en Mongolie pour créer une agence de voyages. Sylvain développe une agence ‘receptive’ dans un premier temps : « qui démarre très fort, car nous avions 15% du marché. Nous avons ensuite fédéré les agences locales réceptives. Nous avons développé pour elles Nomadays, un système informatique de gestion. » Chaque année, il triple son nombre de clients. Sylvain développe ensuite une agence au Kirghizistan, au Cambodge, en Indonésie, à Madagascar, en Thaïlande en fonction des opportunités. « C’est en 2019 que nous commençons à développer l’activité de Tour Operator avec la licence Atout France. Aujourd’hui, nous représentons 65 agences dans le monde », précise-t-il.
La phase du Covid
Ce n’est un secret pour personne, le covid a fait très mal au tourisme, Sylvain n’a pas été épargné « 17 mois d’effondrement, nous sommes passés de 26 personnes à 12 ». Sylvain est aujourd’hui optimiste pour la suite : « nous avons une réelle expertise locale et nous sommes plus compétitifs parce que sur place. Nous allons lancer une levée de fonds pour financer notre développement, notamment sur les pays d’Afrique. Nous avons besoin de 2M€ pour le développement informatique et le fonds de trésorerie sécuritaire nécessaire. D’ici 2022, tout devrait rouvrir normalement. » L’objectif de Nomadays « est de travailler avec les agences déjà présentes, et de leur donner de la visibilité. C’est un système de mutualisation de services pour ces artisans du voyage » complète Sylvain ; « nous leur permettons de passer les limites des agences monodestination, de mutualiser des agences qui ont un Adn commun, des valeurs fortes partagées. Nous leur fournissons des formations et nous positionnons en tiers de confiance ».
Article réalisé en partenariat avec l’association Racines Sud