Gigamed de Bessan, la pépinière couve ses start-up (vidéo)
Marie-Laure Bonnier-De Lauzun, directrice de l'incubateur du parc Héliopôle, partenaire du French Tech Tremplin, donne des nouvelles de ses protégés.
Pouvez-vous nous en dire plus sur les start-up retenues au French Tech tremplin ?
Nous avons eu la chance de candidater à un concours de la French Tech Nationale, la French Tech Tremplin, qui allait sourcer des entreprises dans les quartiers QPV (quartier prioritaire de la politique de la ville, NDLR), pour pouvoir leur apporter les mêmes chances que les autres entreprises dites plus « classiques ».
Gigamed à candidaté pour être pépinière incubatrice de ces profils-là, et à ce titre nous avons été retenus à côté de grosses pépinières comme le BIC de Montpellier. Nous avons été assez enthousiasmés par ce retour positif.
Il y a eu toute une phase d’analyse des candidatures car il y en a eu beaucoup à l’échelle nationale, avec une analyse plus fine au niveau de l’Occitanie. Nous avons eu un lauréat fléché sur la pépinière Gigamed qui a intégré nos locaux début mars. C’est la société Arturr, une plate-forme d’agroalimentaire qui a pour vocation de mettre en lien les producteurs et les clients, mais en leur facilitant la gestion logistique, la mise en valeur des produits, avec une offre où la qualité et le local priment avec un système de géolocalisation.
Combien y a-t-il eu de lauréats ?
À l’échelle de l’Occitanie il y en a eu plusieurs, avec 3-4 incubateurs fléchés. Les candidats lauréats ont choisi eux-mêmes leur pépinière, et nous aussi… nous nous sommes un peu choisis sur les sujets, de par la géographie du territoire, l’accompagnement que l’on pouvait apporter. C’est aussi une question d’échanges humains quelque part, cette dimension-là reste toujours importante. Chaque pépinière a eu entre un et deux candidats à accompagner tout le long d’une année.
D’autres sociétés doivent-elles être bientôt incubées ?
Nous avons eu un comité fin février, avec cinq candidatures. Quatre ont été retenues, ce qui porte à 13 les entreprises suivies à l’heure actuelle, pour un an de fonctionnement.
Nous sommes donc sur une marge d’évolution positive.
Nous avons incubé des entreprises qui travaillent par exemple dans le textile anti UV, 100 % recyclé avec une filière réindustrialisée en France, un profil qui est plutôt sur un volet numérique, un autre qui travaille plutôt dans des laboratoires du domaine aéronautique… Nous avons aussi une agence de tourisme créatif, qui était aux États-Unis et qui vient s’installer dans le sud.
Nous avons des profils éclectiques mais qui ressemblent aux thématiques que l’on porte ici, qui sont le numérique, le tourisme, le bien-être. Cela dynamisera l’économie sur le territoire.