Grand Orb : l'opération "Grand Kdo" à la rescousse des petits commerces
La communauté de communes du Grand Orb a lancé la 4ème édition de son opération “Le grand Kdo”, qui permet aux habitants d’obtenir pour 20€ dépensés dans un magasin local partenaire, 10€ supplémentaires. Explications.
“En 6h cette année, il n’y avait plus rien”, explique la Communauté de communes de Grand Orb, qui depuis quatre ans réalise une opération, “Le Grand Kdo” en faveur des habitants et des commerçants locaux. Le principe est simple : pour deux chèques de 10€ achetés sur un site internet de la communauté, un troisième est offert. En tout, une enveloppe de 15000€ est consacrée à cette action. En contrepartie, ces chèques doivent être dépensés dans un établissement local partenaire.
“L’objectif principal est d’accompagner les commerçants, notamment pendant la période cruciale des fêtes de fin d’année, et de favoriser les achats locaux pour éviter l’évasion commerciale vers les grandes agglomérations”, explique la communauté de communes. Une opération qui génère 45000€ de chiffre d’affaires, pour des chèques valables uniquement pour deux mois, jusqu’à la mi-janvier… Une volonté de favoriser les achats pendant la période des fêtes.
“Il en faudrait au moins 5000”
Une remise de 33% qui permet aux habitants de se faire plaisir, et pas seulement sur les cadeaux de Noël. Un boucher de Bédarieux explique : “Les gens les gardent pour les achats, du moins pour le repas de Noël […], Il y en a même qui attendent ce moment-là pour venir nous voir”, souligne-t-il.
Un véritable boost pour les commerçants.
“Défendre le commerce local est essentiel, explique une caviste. L’opération pousse les gens à passer la porte du magasin.” Même chose pour cette libraire qui y voit également du positif : “Elle permet un souffle nouveau et aussi de faire connaître la librairie à quelqu’un qui aurait préféré partir sur Béziers ou Montpellier”, explique-t-elle. Mais si l’opération est bénéfique, certains regrettent qu’ils n’y en aient pas assez : “Il en faudrait au moins 5000”, soupire une passante.