Gratuité des transports, « 4 mois après le lancement de la gratuité, les chiffres de fréquentation confirment notre choix », se réjouit Michaël Delafosse

Michaël Delafosse, candidat, avait promis la gratuité des transports, il l’a fait ! En 2020, cette promesse a commencé par se concrétiser avec la gratuité les week-ends, suivie en 2021 de la gratuité pour les jeunes de moins de 18 ans et les seniors de plus de 65 ans. Le 21 décembre 2023, la gratuité totale est devenue réalité. Cette décision politique, du maire de Montpellier et président de la métropole, s’inscrit dans une démarche de transition écologique et solidaire, avec deux objectifs : une mobilité facilitée et accessible à tous, avec en plus l’attitude vertueuse qui permet de réduire l’empreinte carbone de la ville.

Question chiffres et budget : une famille de quatre personnes économise jusqu’à 1470 euros par an. Pour les jeunes et les seniors, la réduction est elle aussi significative avec des économies respectives de 196 et 321 euros par an. Et il est à noter que depuis l’introduction de la gratuité partielle, la fréquentation des transports par les moins de 18 ans a doublé, et celle des plus de 65 ans a augmenté de 50%.

Les premiers mois de la gratuité totale des transports montrent une augmentation de 23,7% de la fréquentation par rapport au premier trimestre 2019. Cette hausse n’est pas uniquement due aux heures de pointe ; une augmentation notable a été observée pendant les heures creuses, ce qui conforte une utilisation plus diversifiée des transports en commun. Parallèlement, cette croissance est accompagnée d’une augmentation de l’usage des vélos, avec une hausse de 17,2% du nombre de cyclistes à Montpellier.

Sécurité. La gratuité des transports s’accompagne de mesures pour renforcer la sécurité. La création de la police métropolitaine des transports, composée de 42 agents, est là pour réduire les incivilités et protéger les usagers. Depuis sa mise en place, les incivilités ont diminué de 26%.

Investissements. Montpellier investit massivement dans les infrastructures pour soutenir cette transition. Un milliard d’euros sont consacrés à la mobilité décarbonée. Un budget qui comprend la construction de la Ligne 5 de tramway, l’extension de la Ligne 1, et l’acquisition de 77 nouvelles rames de tramway ainsi que de 70 bus électriques. Autres chiffres importants : 38 225 aides à l’achat de vélos électriques ont été accordées, ce qui représente 10% de la population cible.

Dans cette transformation de la mobilité, les différents projets incluent la création de 235 km de “vélolignes” et le développement de bustram, un système de bus à haut niveau de service prévu pour 2025. Des alternatives solides à l’utilisation de la voiture individuelle sont mises en place avec l’ambition d’apaiser la mobilité, comme de la rendre vertueuse.

La gratuité des transports est financée par le « Versement Mobilité », un impôt payé par les entreprises de la métropole qui emploient au moins 11 salariés. L’optimisation et la rationalisation des coûts jouent leur part avec, entre autres, la suppression de deux tiers des distributeurs de billets. Équation : une économie annuelle de 1,5 million d’euros, tout en conservant les recettes de billetterie à un niveau de 500 000 euros par mois, soit 30% des recettes initiales conservées.

Depuis 2020, les revenus issus du « Versement Mobilité » ont augmenté de 30 millions d’euros. Une courbe ascendante qui laisse entrevoir tout le potentiel du dynamisme économique de la Région Occitanie et de l’attractivité croissante des entreprises sur ce territoire de la métropole de Montpellier.