Hebdo : Éco de l’Hérault, avoir à cœur d’entreprendre

Au cœur des défis actuels, certains se présentent comme maestros de la symphonie entrepreneuriale. Mais cette scène, soumise aux échos des crises mondiales et énergétiques, risque de se transformer en cacophonie sans un équilibre habile.

L’objectif du terrain héraultais est clair : ériger des sociétés à fort impact, faire naître des “licornes”, en puisant dans ses réseaux et racines pour fertiliser de nouvelles idées et faire pousser des entreprises innovantes.

Dans la quête des énergies futures, ouvrir les portes aux esprits rebelles, aux disrupteurs, à ceux qui pensent différemment devient impératif. Les critiques envers les anciens modèles suggèrent une nécessité de revoir non seulement la méthode, mais peut-être même la philosophie pour les plus audacieux.

“Responsabilité”, “Résilience”, “RSE” : ces mots résonnent comme le refrain de l’économie du XXIe siècle. Labels fièrement revendiqués par les petits comme les géants, qui ont souvent perdu de leur substance, affaiblis par un manque de direction, de stratégie, de volonté. Le poids des mots se perd, le choc persiste.

Ainsi, au-delà des discours, la clé pour dévoiler des solutions ne résiderait-elle pas dans l’innovation et la formation, accessibles à tous, à tous les niveaux, dans tous les domaines ? Si les titans de l’économie persistent à s’accrocher à leurs sièges de velours – indétrônables, inflexibles, impassibles – ils reconnaissent eux-mêmes, à demi-mot, la nécessité de cette évolution.

“Il nous faut penser l’entreprise de demain avec la nouvelle génération”, affirmait récemment André Deljarry, président de la CCI Hérault. Aux puissants d’accepter, aux esprits vifs de s’y atteler !