Hebdo : « Il était une fois dans l'ouest... de l'Hérault »

Difficile de définir l’ouest du département de l’Hérault tant cette terre de contrastes à de quoi créer des jalousies. Depuis le littoral méditerranéen et les berges du canal du Midi, le va-et-vient des bateaux, des cyclistes et des touristes vient troubler une tranquillité sur laquelle l’identité du territoire semble s’être fondée… Pourtant, avant d’être une terre attractive aux arguments touristiques solides, il s’agissait d’un décor de troubles, de sang et de sueur. De cette histoire épique, triomphante et traumatisante, des témoins de pierre ont survécu, rapportant aux regards éblouis les récits d’un passé tumultueux.

Aujourd’hui, ces vestiges observent en silence le spectacle offert par la nature. Quelques parts de cette identité, se lient encore dans les châteaux pinardiers qui apportent leur charme non-discret dans les communes de l’Ouest héraultais, dans les vignobles millénaires qui ont su s’imposer sur la scène internationale, dans les livres d’Histoire qui ne peuvent détailler mes péripéties du pays sans faire de l’Hérault un de ses acteurs.

Mais derrière ces façades pittoresques, derrière les cartes postales qui poussent les touristes à réserver leur séjour, c’est ici la biodiversité qui impressionne. Si les neuf écluses de Fonséranes, lieu touristique incontournable et incomparable, font leur bonheur et la fierté des locaux, ce sont les cascades naturelles des gorges d’Héric, les cristaux de la grotte de Labeil et les mouflons sauvages du massif du Caroux qui hantent les esprits et offrent un petit goût de reviens-y…