Hebdo : L'économie de la mort
Dans son édition du 26 octobre 2023, l'hebdomadaire Hérault Juridique et Économique s'est penché sur la question de la mort et de ce qu'elle coûte.
Mourir, c’est un truc de riches !
Quand on sait que le coût des obsèques se situe entre 3 500 et 6 000 euros en France aujourd’hui, ça ne fait plus aucun doute. Et puisqu’au boulevard des Allongés tout le monde n’avait pas cette coquette somme sur son compte, ce sont bien souvent les proches qui payent. Parfois, dans 19% des cas pour être précis, le mort est prévoyant et a souscrit une assurance obsèques avant d’avaler son bulletin de naissance. Cela permet de financer et d’organiser les funérailles à l’avance, et donc de soulager les proches des contraintes financières et organisationnelles.
Pour ceux qui seraient refroidis par ces montants, sachez quand même qu’en France, le système d’aide donne très souvent droit au capital décès de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, qui couvre une partie des frais.
Les funérailles ne sont pas les seules charges liées au décès, l’héritage coûte aussi très cher. Encore un domaine dans lequel la France est championne : la taxation des successions. Il y a parfois de quoi s’étouffer en voyant le montant des prélèvements de l’administration !
Certains choisissent donc de faire des donations de leur vivant, notamment pour leurs enfants ou petits-enfants, ce qui est parfois plus avantageux. Quant à ceux qui espèrent toucher la fortune de l’arrière grand-oncle Alphonse, sachez que l’Etat sera plus riche que vous puisqu’il prendra 55 à 60% du pactole…
Vous trouverez donc dans ce numéro du Hérault Juridique et Économique toutes les informations pour préparer au mieux la fin de votre vie. Même si, nous sommes bien d’accord, “pour payer et mourir, il est toujours trop matin”…
Sommaire :
- Le marché des pompes funèbres, un marché comme un autre ?
- Hérault : Héritage, transmission du vivant, et l’après-mort : défi contemporain ou lourd fardeau des successions ?
- Montpellier : Profession médecin légiste, donner sens à l’indicible
- Montpellier : “La société actuelle tend à gommer le temps du deuil” selon Jérôme Alric, psychologue clinicien
- Que faire de votre mort ?
- De ville en ville
Je pense qu’il faut que les obsèques reviennent aux services municipaux, comme c’était le cas au XXème siècle.
Un Brassens ne pourrait plus chanter, de nos jours, “Les funérailles d’antan”.
Et où sont les écolos qui militent contre le tout incinération et ne mouftent pas un mot quand on incinèrent les cadavres à tout va ?