Hebdo : Nature en crise, agir ou périr ?

Selon les experts internationaux, 75% des milieux terrestres et 40% des écosystèmes marins sont fortement dégradés. En conséquence, un million d’espèces sont menacées d’extinction dans le monde. L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) suit l’état de la biodiversité, avec la liste rouge mondiale des espèces menacées.  En 2021, sur les 134 425 espèces étudiées dans cette liste, 37 480 risquent de disparaître.

La France se situe parmi les dix pays abritant le plus grand nombre d’espèces mondialement menacées, plus de 1300. D’après le site du gouvernement, 14 % des mammifères, 24 % des reptiles, 23 % des amphibiens et 32 % des oiseaux nicheurs sont menacés de disparition du territoire, ainsi que 19 % des poissons d’eau douce.

Les causes, on les connaît : l’urbanisation, les pollutions de l’eau, des sols et de l’air, le changement climatique… En résumé, l’Homme. La seule espèce capable de mettre en danger son habitat naturel, donc de mettre en danger sa survie. Le seul animal dont le nom prend une majuscule, et certainement celui qui la mérite le moins… 

Mais l’Homme qui abîme est aussi, plus rarement, l’Homme qui répare. Ou qui tente de réparer. C’est ce que nous avons souhaité creuser dans ce numéro. Nous avons été à la rencontre de certains de ces hommes et de ces femmes de l’Hérault qui tentent de rendre le monde un peu meilleur.

Ils sont homme politique, femme vétérinaire, gestionnaire de l’Aire Marine Protégée de la côte agathoise ou encore photographe. Tous ont choisi de consacrer leur temps à essayer d’améliorer la société, à guérir les espèces animales qui souffrent, à comprendre comment sauver ce qui reste à sauver ou encore à montrer la beauté de cette nature qui disparaît, pour éveiller les consciences. Ce sont ces hommes et ces femmes qui s’évertuent à insuffler un changement essentiel pour l’avenir de l’Homme.